J’avais mis de coté quelques albums de musique électro découverts essentiellement sur Bandcamp que j’avais envie de vous partager.
Il y a tout d’abord un gros album de la formation québecquoise Le Matos que m’a fait découvrir James Monkman au début de l’été. Il s’agit de nombreux titres aux sonorités de synthés rétros des années 80 pour le film Turbo Kid, une genre d’ôde aux eighties dans un esprit bien différent de Strangers Things, mais clairement dans un style un peu trop gore à mon gout à l’écran. Musicalement par contre, c’est franchement excellent !
Cela a fait le buzz au même moment, les différents sites d’actu GEEK rapportait la sortie d’un album au format très original, sur cartouche pour SEGA Megadrive. En effet le producteur allemand Remute, avait réaliser son album Technoptimistic aux sonorités FM exploitant la puce sonore de la console 16bits de SEGA dans un style un peu similaire à la bande son du jeu Street of Rage.
C’est en général plutôt sur mon compte Instagram que je poste mes trouvailles de brocante, ces rendez-vous dominicales bien agréables lorsque le soleil est de la partie. Si la saison dernière m’avait semblé être un peu décevante, j’ai le sentiment d’avoir eu plus de réussite cette année et j’y reviendrais peut-être en anté-datant quelques postes symboliques !
Aujourd’hui, j’ai retrouvé une 40aine de petite Micro Machines sur la brocante de Plaineveaux, un petit village près de chez moi. Il s’agit d’une petite brocante de quartier, mais j’y fais en générale quelques achats sympathiques chaque année ! Des LEGO Friends, une malette, des BDs,… je n’en rentre jamais bredouille, mais cette fois, j’ai déniché quelques Micro Machines, ce qui je dois bien l’admettre n’est pas si facile. Vu la taille de ces petites voitures commercialisées de la fin des années 80 au début des années 2000, il est impossible de les trouver d’un rapide coup d’oeil dans les étals des marchands. Elles se retrouveront mélangées soit parmi de plus grandes voitures, soit parmi les tchiniss’ …
Elles iront donc rejoindre notre collection grandissante que je tente d’archiver avec un peu plus de complication depuis la disparition du site m-m world !
Si Charly, 10 ans, commencent déjà un peu à s’en désintéresser. Les 3 misstinguettes restent elles très attirées par ces petites autos microscopiques et les différents play-set qui permettent de créer des villes !
Wouw, c’est avec beaucoup de fierté que je vous propose aujourd’hui de découvrir et d’écouter non pas 1, mais 3 nouveaux albums signés Cyborg Jeff ! J’ai en effet choisi de concentrer le partage des OST composées pour les jeux-vidéo Wolfling, Relentless et GridPix, tous trois programmés pour le mythique Commodore 64 ! Vous l’aurez donc compris, musicalement attendez-vous du Bliip Bilibiiip, certes, mais du Bliip Bilibiiip qui vous fera groover sur votre chaise, joystick à la main entre l’obscure donjon du Baron Baranov aux zones hostiles des confins de l’univers en passant par un cocktail acidulé vous aidant à vous remuer les méninges. Allez, ne faites pas les timides, montez le son, c’est gratuit et cela vous donnera même envie de jouer un peu !
Wolfling – C64/NES (Lazycow – RGCD, 2019)
Commençons tout d’abord par les musiques du jeu Wolfling dont j’avais déjà eu l’occasion de vous parlé il y a 1 an et demi. Il s’agit d’un jeu de plate-forme ambitieux réalisé par Matthias Bock reposant sur le moteur de son précédent titre Power Glove dont j’avais par ailleurs également composé la bande son il y a déjà 6 ans ! Retour à l’automne 2017 où Matt me propose de collaborer à ce projet initialement prévu sur la console phare des années 80, la NES/Famicom de Nintendo. L’ambiance est posée, notre petite héroïne est marquée d’une malédiction qui la transforme en loup garou sous les rayons de pleine lune, ce qui lui vaudra de se retrouver enfermée dans le donjon du Baron Baronov… c’est ici donc que le joueur commencera son aventure qui le mènera également dans quelques lieux extérieurs et sous-terrains.
Wolfling – NES (Lazycow – RGCD, 2019)
Visuellement, les influences 8bits font évidemment rapidement penser à Castlevania et Legend of Zelda, grands classiques de l’époque. De mon côté au moment de poser l’univers sonore je tâcherais de ne pas trop me disperser cherchant essentiellement à m’approcher de la qualité de « Vampire Killer », les thèmes Overworld des Tortues Ninja et Legend of Zelda ou encore ‘Jungle‘ de Contra/Probotector plutôt qu’à en singer le style. C’est d’ailleurs tout d’abord une création à la guitare de mon frère Pype : Nightmare qui sera le point de départ à l’univers de ce que j’appellerais un bon moment le projet Wolfling Zero.
Wolfling – C64 (Lazycow – RGCD, 2019)
La version NES remportera la 3° place de la NESDEV début 2018 et quelques mois plus tard, Matthias se lancera dans la conversion du jeu sur notre Commodore 64 préféré ! De mon côté le défi est plus qu’intéressant. Si j’ai évidemment fait mes armes avec la bande son de Power Glove en 2013, composée sur Goat Tracker, j’aimerais techniquement pousser le processeur sonore SID du Commodore plus loin que cette première expérience. D’autre part, initialement composée avec 5 canaux sonores simultanés, la bande son de Wolfling a été pensée en référence au monde de Nintendo et à de la musique 8bits made in Japan. Sur Commodore 64, les compositeurs européens avaient une approche musicale différente, avec des sons moins doux, plus rugueux. Je voulais donc que mes mélodies ne soient pas de simples portages mais qu’elles vivent à la sauce C64, avec ce plaisir d’écouter la musique autant que de se perdre dans les couloirs du château. Donner l’envie d’aller encore plus loin, de recommencer l’aventure…
C’est vraiment avec un grand intérêt que je me plonge chaque semaine dans les différents sujets traités par le MOOC Introduction à la culture vidéoludique et si je reviens régulièrement par ici pour en parler, ce n’est pas parce que j’ai participé à la production de celui-ci mais bien parce qu’il me permet de structurer mes réflexions sur ce vaste sujet qui me passionne bien plus que je ne joue !
Le 3° module présenté par Pierre-Yves Hurel se concentre sur le jeu vidéo amateur. C’est un angle d’attaque particulièrement intéressant car j’ai le sentiment que cette pratique du jeu vidéo n’a jamais eu droit aux projecteurs, encore moins à être étudiée… Or je m’y sens particulièrement concerné.
Projet PPP Team : Logic Labyrinth
Si j’en retourne à mon expérience, lorsque mon frère et moi avons découvert les premiers jeux vidéo vers 7 et 6 ans au début des années 80, nous avons très vite eu la volonté d’en réaliser nous-même. A cette âge, ce n’est évidemment pas l’envie de vendre des jeux qui nous attire, même pas encore de les partager autour de nous mais bien de pouvoir concevoir des jeux proches des mécanismes rencontrés dans d’autres productions mais qui serait alors propre à « notre univers » et qui intégrerait des éléments que nous apprécions particulièrement. C’est ce qui est ciblé comme le « Je crée MON jeu vidéo« .
Comme mon frangin Pype en parle sur son blog, j’avais par exemple tendance à systèmatiquement placer des passages secrets partout pour récupérer des vies voire à cacher toutes les sorties de niveaux derrière un élément qui aurait dû tuer le personnage. Effectivement, je voulais offrir à celui qui jouerait à MON jeu le même sentiment que celui que je ressentais quand je découvrais un passage secret dans un jeu.
Quand j’étais gamin – Space Mission
Mais pas encore de passage secret au milieu des années 80. Nous avons eu d’abord nos premiers cours de BASIC le samedi matin à l’école des Bouleaux avec Monsieur Bair. Moi, j’ai très vite été déçu de ce que l’énergie mise pour faire des lignes de codes m’offrait comme résultat. Mon frère étant plus inspiré par la programmation, je m’occupais donc de mettre sur papier des niveaux, des idées de jeux, de monstres, le plus souvent en m’inspirant de ce que j’avais pu expérimenter comme jeux. Un jeu comme Rick Dangerous, un jeu comme Shamus, puis plus tard un jeu comme Zelda, un jeu comme Sonic… Les idées ne manquaient sur la pile de projets que je laissais à mon frère aux fils des années.
Projet PPP Team : Mystic Donjon
Projet PPP Team : Rodrick's Quest
Projet PPP Team : Car Fighter
Bilou's Sky Quest - SMUCK
Space Mission – C64
Pendant les années 80, deux projets principaux s’afficheront sur l’écran monochrome du Commodore 64, programmés en BASIC pour le frangin. Un logiciel d’apprentissage de géographie EuroGéo ainsi que le début du projet Space Mission qui devait à l’origine être un simulateur de navette spatiale avec visite de base sur différentes planètes qui aurait été représenté par des labyrinthes. Néanmoins, le manque d’accès à des ressources machines pour programmer sur le Commodore 64 à une époque où Internet n’existe pas et bien évidemment nos moins de 10 ans ne permettaient pas de pouvoir faire tellement mieux à cette époque.
Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)
Parmi toutes les idées qui allaient se poser sur la table au début des années 90 certaines ont été plus ou moins avancées. Il y eu tout d’abord le projet Calimero Against the Black Empire qui émergea assez vite après avoir découvert le jeu Sonic the Hedgehog. A cette époque, nous nous faisions appelé le studio JMWS et le frangin Pype basculait doucement du Commodore 64 à la programmation en EP Basic sur notre nouveau PC 80386 DX40, toujours en écran monochrome. Après une série de croquis, quelques premières grilles de sprites ont été réalisées pour le Commodore 64, mais une version PC proposant un Calimero plus reconnaissable fini par voir le jour.
A nouveau, le travail de titan de programmation pour coder des listings d’écrans est long, l’arrivée d’un écran couleur et d’une carte son viendront offrir quelques moments de satisfaction mais également la nécessité de revoir chacun des niveaux… modification de résolution oblige. Quoi qu’il en soit, notre Calimero était loin d’égaler la rapidité du hérisson de SEGA !
Les meilleurs d’entre-vous le savent, pour moi, l’histoire a commencé par un Commodore 64. C’était les vacances de l’année 1983 et mon paternel ramenait à la maison un micro-ordinateur équipé de toutes les options, dont le lecteur de disquette, sous les conseils avisés de notre Barballo, notre oncle spécialisé en informatique.
Yes, j’ai mon C64 Mini
Mon frère et moi avions 6 et 5 ans et le C64 allait être notre compagnon pendant de très longues années, ressortant régulièrement de son armoire jusqu’en 1996.
Or donc, à l’occasion de mon 41 anniversaire, tout se petit monde se retrouvait autour du C64-Mini, version miniature du célèbre micro-ordinateur des années 80 afin retrouver les sensations d’un Pitstop, H.E.R.B.Y, Burger Time, Space Pilot ou encore Flying Ace !
Pitstop - C64 (Epyx, 1983)
Flying Ace - C64 (Avallon Hill, 1983)
H.E.R.B.Y. - C64 (Radarsoft, 1984)
Voilà plusieurs mois que je garde le garde à l’oeil et que je suis la communauté qui s’est crée sur Facebook autour de celui-ci. Aujourd’hui, moi aussi je peux fièrement m’afficher à coté de ce dernier !
Alors, que vaut cette « mini » console aux cotés d’un vrai Commodore 64, d’un autre mini console ou d’une solution reposant sur un Raspberry Pi ?