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Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

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Wolfling, Relentless et Gridpix, mes 3 albums OST sur Commodore 64

Wolfling, Relentless et Gridpix, mes 3 albums OST sur Commodore 64

Wouw, c’est avec beaucoup de fierté que je vous propose aujourd’hui de découvrir et d’écouter non pas 1, mais 3 nouveaux albums signés Cyborg Jeff ! J’ai en effet choisi de concentrer le partage des OST composées pour les jeux-vidéo Wolfling, Relentless et GridPix, tous trois programmés pour le mythique Commodore 64 ! Vous l’aurez donc compris, musicalement attendez-vous du Bliip Bilibiiip, certes, mais du Bliip Bilibiiip qui vous fera groover sur votre chaise, joystick à la main entre l’obscure donjon du Baron Baranov aux zones hostiles des confins de l’univers en passant par un cocktail acidulé vous aidant à vous remuer les méninges. Allez, ne faites pas les timides, montez le son, c’est gratuit et cela vous donnera même envie de jouer un peu !

Wolfling – C64/NES (Lazycow – RGCD, 2019)

Commençons tout d’abord par les musiques du jeu Wolfling dont j’avais déjà eu l’occasion de vous parlé il y a 1 an et demi. Il s’agit d’un jeu de plate-forme ambitieux réalisé par Matthias Bock reposant sur le moteur de son précédent titre Power Glove dont j’avais par ailleurs également composé la bande son il y a déjà 6 ans ! Retour à l’automne 2017 où Matt me propose de collaborer à ce projet initialement prévu sur la console phare des années 80, la NES/Famicom de Nintendo. L’ambiance est posée, notre petite héroïne est marquée d’une malédiction qui la transforme en loup garou sous les rayons de pleine lune, ce qui lui vaudra de se retrouver enfermée dans le donjon du Baron Baronov… c’est ici donc que le joueur commencera son aventure qui le mènera également dans quelques lieux extérieurs et sous-terrains.

Wolfing - NES (Lazycow - RGCD, 2019)
Wolfling – NES (Lazycow – RGCD, 2019)

Visuellement, les influences 8bits font évidemment rapidement penser à Castlevania et Legend of Zelda, grands classiques de l’époque. De mon côté au moment de poser l’univers sonore je tâcherais de ne pas trop me disperser cherchant essentiellement à m’approcher de la qualité de « Vampire Killer », les thèmes Overworld des Tortues Ninja et Legend of Zelda ou encore ‘Jungle‘ de Contra/Probotector plutôt qu’à en singer le style. C’est d’ailleurs tout d’abord une création à la guitare de mon frère Pype : Nightmare qui sera le point de départ à l’univers de ce que j’appellerais un bon moment le projet Wolfing Zero.

Wolfing - C64 (Lazycow - RGCD, 2019)
Wolfling – C64 (Lazycow – RGCD, 2019)

La version NES remportera la 3° place de la NESDEV début 2018 et quelques mois plus tard, Matthias se lancera dans la conversion du jeu sur notre Commodore 64 préféré ! De mon côté le défi est plus qu’intéressant. Si j’ai évidemment fait mes armes avec la bande son de Power Glove en 2013, composée sur Goat Tracker, j’aimerais techniquement pousser le processeur sonore SID du Commodore plus loin que cette première expérience.  D’autre part, initialement composée avec 5 canaux sonores simultanés, la bande son de Wolfling a été pensée en référence au monde de Nintendo et à de la musique 8bits made in Japan. Sur Commodore 64, les compositeurs européens avaient une approche musicale différente, avec des sons moins doux, plus rugueux. Je voulais donc que mes mélodies ne soient pas de simples portages mais qu’elles vivent à la sauce C64, avec ce plaisir d’écouter la musique autant que de se perdre dans les couloirs du château. Donner l’envie d’aller encore plus loin, de recommencer l’aventure…

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Les films du mois : Time lapse

Les films du mois : Time lapse

Time lapse (2016) 8/10

J’ai eu beaucoup de mal avec la mise en place de la situation et des personnages puis une fois le concept de time lapse amorcé, j’ai accroché. Le film reste malgré tout sans grande prétention dans un huis-clos à trois… Comment réagiriez vous si vous pouviez savoir ce que vous serez entrain de faire demain à 20h ?

La face cachée de Margo (2015) 8/10

Un sympathique teenage movies qui malgré un casting passe-partout parvient à tirer son épingle du lot avec un histoire digne d’un bon roman pour adolescent. Mention spéciale à la scène « pokemon » qui m’a vraiment bien faire rire ; )

Cake (2015), 8/10

Belle brochette d’acteurs dans ce film qui n’a rien de comique mais qui parvient malgré tout à nous raconter l’histoire du mère qui souffre sur le juste ton… Je ne vous en dit pas plus, laissez vous tenter.

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Les films du mois : Le Corniaud

Les films du mois : Le Corniaud

Le corniaudLe Corniaud (10/10)

Je ne m’en lasserais jamais ! Je crois qu’en fait je connais encore toute les répliques… Le plus croustillant, c’est que pendant des années, je croyais que l’Italie et les italiens, c’était ce que j’avais vu du Corniaud ;)

Dans l’ombre de Mary (9/10)

Dans l’ombre de Mary ou Sauvons Mr Banks, à vous de choisir entre le titre français ou anglais !
Quoi qu’il en soit, si vous avez un temps soit peu apprécié le film Mary Poppins, vous ne pouvez passer à coté de celui-ci. J’ignorais totalement s’il s’agirait d’une biographie, d’un reportage romancé, ou d’un film à part entier en commençant l’aventure, mais c’est bien d’un film qu’il s’agit. Un film plein d’humour et de sentiment, une histoire qui se découvre petit à petit, qui nous fait de plus voyager dans le monde de Walt Disney, à sa grande époque dans les années 60.

Clairement je ne peux que vous recommander chaudement ce film !

Le Labyrinthe (9/10)

Très vite, j’ai senti que le film allait totalement dans la direction de ce que j’espérais ! Une ambiance très réussie et des effets spéciaux dans le labyrinthe tout à fait à mon goût ! Bien sur avec Hunger Games dans le dos, le film issus du roman The Maze Runner manque un peu d’originalité peut-être,… quoi que ?

Je reste un peu déçu sur la fin, mais je m’y attendais. J’aurais voulu qqch de plus tranché, mais qui aurait inévitablement impliqué une fin d’histoire sans possible continuité.

Si vous avez aimé, pourquoi ne pas vous tenter la trilogie « Cube » ?

Insaisissable (9/10)

Extraordinaire film d’action mêlant magie et enquête. Dès le début, le rythme est excellent, et l’histoire nous emmène de tours de magie en démonstration le tout guidé par d’excellents acteurs qui nous donnent presque l’impression d’être dans un film de Super Héros. Je reste juste un soupçon décus par le final que j’aurais aimé plus grandiose !

Baby baloon (7/10)

Film sympathique d’une jeune fille ronde dans un groupe de jeunes musiciens… je n’avais par contre pas du tout à l’origine suivi que cela se passait dans nos régions ! Liège, Ougrée, Euromusic,… ce qui donne un petit coté attachant supplémentaire au film ;)

Hunger Games : La révolte partie 1 (5/10)

Le dernier roman d’Hunger Games m’avait plutôt déçu, s’éloignant trop à mon goût des deux premiers. Bien évidemment le film partait donc avec un scénario bien moins intéressant se concentrant sur la révolte, perdant tout élément de surprise de la découverte de l’univers de Panem.

Ajoutons à cela, des environnements de guerre et de bunker, des personnages enrôlés qui donnent l’impression de plonger dans Star Ship Troopers… les Aliens en moins.

Enfin, le gros point noir de ce 3° « Hunger Games », c’est l’absence de sentiment. A aucun moment, je ne me suis senti boulversé par la situation, par ce qui se passe… j’ai juste subi…

Je conclurais pas la seule note positive, j’ai préféré le film au livre.