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Tag: 3D

20 ans de cartes graphiques NVIDIA

20 ans de cartes graphiques NVIDIA

Illustration Wiki Commons – Domaine Public

20 ans de cartes graphiques, c’est peut-être l’occasion de se rendre compte de la complexité de ce composant dans votre ordinateur ! Pour ma part, ma première carte NVidia était GeForce 2 début 2000, mais j’ai également beaucoup utilisé les Riva TNT2 pour la compression vidéo à la même époque…. Avant cela, nous n’avions que des cartes de la marque S3 tel que la S3 Trio 64 ou encore la S3 Virge… à cette époque, il me fallait me contenter de jouer en 320×200.

Depuis les années 2000, j’ai continué à préférer équiper mes ordinateurs d’une carte Nvidia plutot qu’un modèle concurrent que ce soit ATI ou Intel !

Bref, le site Tom’s Hardware rend hommage aux modèles emblématiques avec un diapo historique sympathique !

« L’histoire de NVIDIA commence en 1995 avec la puce NV1, fabriquée par SGS-THOMSON Microelectronics sous le nom STG-2000. Les cartes qui l’embarquait, comme la célèbre Diamond Edge 3D, rassemblaient une carte 2D, un accélérateur 3D, une carte son et un emplacement pour des manettes Saturn dans la même carte PCI. La carte était interfacée en PCI (133 Mo/s de bande passante) et était équipée de mémoire EDO, cadencée à 75 MHz, qui pouvait être augmentée sur certains modèles (de 2 à 4 Mo). Elle proposait uniquement une sortie VGA, limitée au 1 600 x 1 200 en 15 bits. (A lire sur : Tom’s Hardware) »

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Pacman Syndrome : Curieux de jeux

Pacman Syndrome : Curieux de jeux

Tiens, tiens, je suis tombé sur quelques curieux projets de jeux-vidéo ces derniers temps.

Il y a tout d’abord, Please don’t touch anything, un jeu étrange dispo sur Steam dans un style rétro qui vous propose. Un bouton, et une information. N’appuyez pas sur ce bouton… y résisterez-vous ? Voilà en tout cas un jeu qui vient bouleverser les habitudes !

Votre collègue vient de partir en pause en vous priant de ne toucher à rien. Devant vous, un vieil écran de contrôle, une mystérieuse machine et une note d’instruction a priori indéchiffrable. Rien à faire, le gros bouton rouge posté pile au centre de votre champ de vision vous fait de l’œil. Et au terme d’une interminable lutte intérieure, vous ne résistez plus et appuyez. Aussitôt, la console libère un second interrupteur, que vous vous empressez d’actionner – juste pour voir. Une petite lumière rouge s’allume. Et maintenant, quoi ? (A lire sur Games Magazine.fr)

Début du mois de mai, des anciens du studio anglais Rare ont fait leur retour. Leur nouveau projet Yooka Laylee a atteint son objectif en 40 minutes sur Kickstarter (175.000 livres) et pointe déjà à plus d’un million de livres ! Il n’y a pas à dire, le financement des artistes et projets par le public, cela a dû succès ! Voici un nouveau jeu dans la veine de Banjoo Kazoie, titre phare du studio à l’époque de la Nintendo 64 qui devrait offrir un beau comeback aux jeux de plateforme en 3D.

Yooka-Laylee
Yooka-Laylee

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Les films du mois : Paddington

Les films du mois : Paddington

PaddingtonPaddington (8/10)

Un personnage en 3D planté dans le vrai monde, voilà le genre de film que l’on a pu voir fleurir ces dernières années. Pensez à Garfield, Yogi, les Chipnuts ou Les Schtroumpfs. Cependant, tous ceux-ci étaient assez navrants, d’un humour assez douteux et parfois même fleuretant avec le vulgaire. Difficile d’imaginer ce que le monde du cinéma allait réserver à l’ours Paddington, d’autant que pour ma part, je n’en connais que sa jolie bouille sur l’une de mes tasses de thé et son halo de petit ours « so british ». Assez vite, l’amateur du grand écran aura compris que cet esprit So British est bien là, et c’est l’ensemble du film qui en profite, avec une ambiance, un humour et un jeu d’acteur subtils et divertissants. Les détails sont très réussis : la déco dans la maison des Brawn ou l’achat de la vielle Volvo que l’on retrouve en Volvo moderne. Quant à l’animation 3D du jeune ours, elle est parfaite ! Paddington est plus qu’attendrissant et on se laisse rapidement emporter dans son univers. Enfin une bonne comédie pour toute la famille, comme on pouvait en regarder dans ma jeunesse… vous savez des films comme Beethoven ou 4 bassets pour un danois… Bref, je vous recommande chaudement à voir et revoir ce Paddington.

 

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Jolie villa à vendre – 40€ sans frais de notaire

Jolie villa à vendre – 40€ sans frais de notaire

Et oui, Les Sims en sont même à leur 3ème retour, l’occasion pour Be-Games de jeter un petit coup d’œil au parcours de la série.

Un nouveau siècle s’entamait alors et le jeu vidéo allait faire un pas dans une ère totalement nouvelle ! Le 4 février 2000, Maxis allait bouleverser le petit monde du jeu vidéo avec un titre complètement novateur : Les Sims !

Sim Tower - Maxis 1995Les jeux de construction et de gestion avaient plus ou moins trouvé leur public : Maxis et son Simcity permettait depuis près de 10 ans aux petits maires en herbe de gérer et construire leurs propres villes, Bullfrog avait tâté le terrain de la gestion de parcs d’attraction et hôpitaux, alors que des titres plus complexes comme Railroad Tycoon malgré son âge continuait à attirer les amoureux de réseaux ferroviaires, … Les autres projets de Will Wright, le papa de Simcity, étaient eux nettement plus restés dans l’ombre, comme par exemple SimTower sorti en 1995, qui dans l’idée de proposer une maison de poupée géante, permet de gérer les habitants d’un immeuble… le tout présenté sur un plan de coupe ! Ah tiens, cela vous inspire quelque chose n’est-ce pas ?

En effet, ce concept de maison de poupée virtuelle trotte dans la tête de Will Wright qui aime à se lancer des défis de ce genre. Au milieu des années ‘90, sa maison s’envole en fumée, et le génial inventeur se voit donc obligé de reconstruire sa vie, acheter de nouveaux meubles, une nouvelle déco, … Son idée se précise et petit à petit le « Projet X« , comme l’appelle alors Maxis, prend forme et séduit fortement l’équipe d’Electronic Arts lors du rachat de Maxis à la fin des année ’90. Les moyens sont alors débloqués afin de conquérir un marché encore laissé à l’abandon depuis la sortie de Mrs Pac Man : les joueuses !

Les Sims - Maxis - 2000Les Sims sera donc le tout premier volet d’une simulation de vie. Pas de buts précis, pas d’objectif à atteindre, le joueur pourra vraiment faire ce qu’il veut de ses Sims, leur imposer ses décisions ou leur laisser faire leurs propres choix. Trois phases rythment déjà le début de la série : créer son ou ses petits Sims, construire leurs maisons et donner vie à tout cela ! Alors oui, clairement, le public féminin va fondre sur la série qui marquera une époque de joueuses. Je ne dis pas pour autant que Les Sims est un jeu pour filles ou que les filles ne s’intéressaient pas aux jeux vidéo avant l’arrivée des Sims, mais on peut historiquement considérer que la série de Maxis fut une étape importante à une époque charnière où l’équipement informatique s’est démocratisé dans les foyers.

Avec 90 millions de jeux vendus sur les 4 générations de Sims proposant jusqu’ici 44 disques additionnels, la série est probablement l’une de celles qui a le plus rapidement exploité le concept des contenus supplémentaires, chacun étant attendu par les fans dans une frénésie digne de la sortie d’un nouvel iPhone ! Bien entendu, les add-on de la première génération apportaient toujours quelque chose d’incroyablement nouveau ! Que ce soit « Et plus si affinités » en 2001 qui allait améliorer grandement la communication entre nos Sims ou, l’année suivante, « Entre chiens et chats » qui permettait de chouchouter des animaux de compagnie, les nouvelles idées ne manquaient pas alors au sein du studio Maxis.

Les Sims 2 - Maxis - 2004En 2004, Maxis sort la 2ème génération de Sims. L’une des grosses améliorations sera le passage de la 3D isométrique à un vrai moteur 3D, ce qui permet notamment d’offrir 8 stades d’évolution à ses Sims que l’on pourra donc voir naître, grandir, vieillir et mourir. Néanmoins, le public regrette par exemple de ne plus pouvoir s’occuper de son Pupuce tigré ou de sa Princesse à longues oreilles, un ajout qui n’apparaîtra que 2 ans plus tard ! Les Sims 2, via ses 8 add-on apportera également d’autres nouveautés marquantes : la vie estudiantine avec « Les Sims Académie » et surtout la gestion des saisons dans « Au fil des saisons« .

Les Sims 3Cinq années plus tard, Les Sims 3 feront leur apparition en juin 2009 avec des graphismes clairement améliorés et la possibilité de se promener dans des « mondes » plus ouverts impliquant moins de chargements et d’allers et venues dans les menus. Là aussi, de nombreux add-on apporteront au compte-gouttes un retour aux idées et améliorations de gameplay des séries précédentes, cette fois sans vraiment surprendre. Au point que certains commencent alors à reprocher à EA de trop mettre en avant la vente d’add-on plus que l’innovation. En effet, la 3ème génération des Sims n’est plus sous le contrôle de Maxis mais bien de The Sims Studio, branche dédiée à la série par Electronic Arts.

Il est vrai que dans mon foyer, alors que nous avions acheté tous les add-on précédents, le manque de renouveau dans cette 3ème génération n’a pas suscité le même intérêt. Peut-être aussi parce qu’avec déjà 10 ans de Sims, une certaine monotonie avait dû s’installer…. Ou alors parce qu’après avoir créé des familles de Sims, fait grandir des bébés Sims et construit des maisons de Sims, nous avons commencé à nous occuper de vrais bébés et agrandir notre vraie maison… ce qui a probablement aussi dû être le cas d’autres joueurs du début de la série.

Les Sims 4 - Plus vivants, plus surprenants

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S’évader aux pays de FEZ

S’évader aux pays de FEZ

Cela doit bien faire 5 ou 6 ans que j’ai vu les premières images de FEZ, un jeu vidéo Indie à l’origine devant être une exclu pour la Xbox 360. J’ai donc gardé un oeil ouvert sur la réalisation de ce petit jeu intrigant, finalement sorti il y a 2 ans sur la console de Microsoft, puis sur PC et depuis peu enfin disponible pour ma Playstation 3. Ayant un peu de temps devant moi hier soir, pendant que je digitalisais un Rush de mariage, je me suis donc lancé dans la version Démo fraichement installée…. En quelques secondes, je pouvais m’évader dans ce monde de Pixel et de 3D et un peu mettre de côté le tourbillon de choses qui m’occupe ces derniers jours.

Difficile de prendre FEZ par un bout, ou un autre… C’est un voyage, un poème  interactif à découvrir.  Moi joueur depuis de nombreuses années y voit tout d’abord des analogies entre Knytt Story (PC) pour son ambiance, Paper Mario (Wii) pour les mécanismes de jeux et même un peu de Nebulus (C64) pour la progression. Je me base bien entendu sur la démo, il est probable que le jeu complet démarre autrement, mais ici, notre petit personnage, tout blanc, simpliste se retrouve perdu, au pied du tour, dans un monde à découvrir et à sauver. Il doit pour se faire récolter des cubes dorés. Ne pas trop chercher à comprendre. Trouver les cubes dorés et ouvrir les portes. C’est simple, mais les petits dialogues du début apportent une âme à cette simplicité.

FEZ - démoGraphiquement, on est clairement dans le ton Indie Pixel Retro qui a connu un grand succès depuis ces dernières années, mais gardons à l’esprit que le jeu a déjà un certain âge et débarque tardivement sur la PS3. C’est très très coloré, mignon, clair, mais trop épuré. Tout le concept de la progression dans le jeu se fait autour de la possibilité de faire pivoter l’environnement sur les quatre faces d’un cube. Là où un chemin s’arrête, il peut proposer une continuité sur un autre angle, ou une porte, ou une énigme, ou une échelle. La 3D est donc bien sollicitée et je ne m’étonne pas que certains vieux PCs sans carte GFX peinent à faire tourner FEZ. Sur PS3, le portage de ce jeu conçu à l’origine par une toute petite équipe (3 gaillards, dont un musicien) et ici réalisé par une grosse équipe espagnol. Le résultat semble parfait, puisque les rotations, zooms et dezooms sont très fluides sur la version PS3.

Alors, que je tente de progresser dans le jeu et assimiler les mécanismes du gameplay, deux choses me font apprécier encore un peu plus le voyage. Tout d’abord, en arrière-plan le temps se passe, le grand ciel bleu lumineux, laisse place à un couché de soleil violet, avant que la nuit ne tombe laissant apparaitre de jolies constellations cubiques. D’autres décors seront par la suite au rendez-vous soutenant une ambiance paisible et vaste, tel que le petit jeu Indie Knytt avait su me faire voyager il y a bien dix ans maintenant.

FEZ - undergroundL’autre élément est cette bande-son surprenante. Signée de main de maître par Disasterpeace, elle va plus loin que de simples sons d’ambiance et offre plus de poésie qu’un arrangement classique de jeu rétro. Votre progression, le temps qui s’écoule et vos actions composent et étoffent la bande-son pour offrir une expérience unique.

Au bout de quelques minutes, une grosse vingtaine probablement, mon voyage prend fin. J’ai gravi la « tour », j’ai ouvert de nouvelles portes, trouvé un coffre au trésor, déposé une caisse pour actionner un mécanisme, j’ai pu gouté aux premières pages du livre… mais la démo prend fin. sur une magnifique musique un poil plus rythmée de générique de crédits. Une seule envie, acheter le jeu, et replonger dans l’aventure.