Je travaille à la bande son du jeu de plateforme indépendant Wolfling depuis déjà quelques années. Après avoir réalisé les musiques de la version NES puis Commodore 64, je m’attaque depuis plusieurs mois à la version Amiga dont Matt (Lazycow) a lancé le développement en parallèle à la version finale sur le C64.
Si dans un premier temps, le thème de Pikaboo me semblait assez facile à ré-écrire dans le format .MOD cher à l’Amiga, le travail n’était en réalité pas si facile. Composé il y a bientôt 20 ans, ce thème était déjà un hommage aux sonorités de l’amiga, mais sans être contrain à la limitation technique des 4 pistes simultanées. Or arriver à lui donner suffisamment de prestance sur ce format n’était pas si facile. Coté son, le fichier .MOD est un format SoundTracker, il embarque donc des samples qui créeront les différents instruments. Là encore, mon Pikaboo composé en octobre 2000 tirait profit des samples de Olaf Gustafsson dans les différentes musiques composées pour la série Pinball Dreams. Mais de mon coté, je dois réfléchir à pouvoir composer l’ensemble des musiques du jeu avec la même banque de son embarqué. J’avais donc analysé divers autres compositions de l’Amiga dans un esprit transylvanien et épique. J’avais également été analyser les sons de la Super Nintendo dans les épisodes de Castlevania, notamment. Si ceux-ci apportent une couleur très intéressantes, c’est essentiellement car il est possible de les utiliser comme des instruments en jouant aisément sur l’attaque, le delay, le volume… en exploitant bien plus que les 4 pistes de l’Amiga.
C’est finalement lors d’une discussion avec le frangin que nous nous sommes rendus compte que l’un des titres rappelant Wolfling, Inner Worlds, étaient au format .MOD, j’y trouvais enfin le son de Bass adéquat et quelques nappes intéressantes à exploiter.
Enfin, j’avais trouvé la direction artistique à suivre !
Le choix de l’école secondaire, en attendant la lettre de Poudlard.
Bon évidemment, chez les sorciers, tout semble plus simple. Il suffit d’attendre le hibou qui vous déposera la lettre d’invitation à l’école de Poudlard. Le Choixpeau magique s’occupera de vous trouver la bonne maison ! Aux parents de faire les achats de matériel dans le Chemin de Traverse et d’être à l’heure sur le quai 9 3/4. Mais pour nous Moldus, les choses sont un peu plus compliquées… ou pas ?
Si mon grand rentrait à l’école secondaire en septembre prochain, j’aurais dû avoir rentré mon document officiel complété dans l’école de mon choix avant aujourd’hui, vendredi 6 mars. Et je vous avoue que fort heureusement, il ne rentre pas en septembre prochain, mais en 2021 ! Néanmoins, j’ai déjà pu me plonger dans toutes les inquiétudes que nous, parents, pouvons avoir dans ce qui sera peut-être le dernier grand choix que nous poserons concernant l’avenir de nos enfants.
Depuis de longues années déjà, la Belgique a mis en place un « décret inscription » qui doit favoriser les chances de chaque famille d’accéder à l’école de son choix. Il est vrai que je me souviens qu’il y a plus de 10 ans, mon ami Jeff avait fait la queue toute la nuit pour obtenir une place dans une école très courtisée de la ville de Liège. Avec le nouveau décret, chacun doit maintenant rentrer le dossier d’inscription dans l’école de son premier choix, cette année avant le 6 mars. S’il n’y a pas plus d’inscrit que de places disponibles, alors Bingo, on vous informe rapidement que votre enfant est inscrit à l’école ! Sinon, c’est à l’indice composite et les algorithmes de déterminer l’inscription ou la mise en file d’attente. On choisira alors d’attendre au moins jusqu’au début des vacances, ou d’opter l’école placée en second choix sur le document, si celle-ci dispose de place.
Lors des dernières élections, la Région Wallonne avait annoncé en finir du système actuel. Mais qu’aurons-nous à la place en 2021 ? Plus que probablement une version un peu remaniée des algorithmes actuels plutôt qu’un changement complet. Faudra-t-il encore que celui-ci soit réellement prêt pour 2021 ! Il est donc plus que probable que les indices composites actuels soient toujours de mise : l’école de préférence, fratrie déjà présente dans l’école, partenariat pédagogique avec l’école primaire, distance entre le domicile et l’école (primaire et secondaire), poursuite d’un programme d’immersion…
Tout ceci crée évidemment du stress pour les parents et l’enfant qui va déjà voir chambouler toutes ses habitudes, d’autant qu’il n’y a pas que sur Bruxelles que parfois, le choix espéré n’est pas retenu. Je suis donc plutôt content de nous être mis, avec notre fiston à aller visiter des écoles, s’informer et s’imaginer comment sera fait demain !
Le Pacte d’excellence grave dans le marbre l’apprentissage du numérique (et par le numérique) à l’école. Le codage y trouvera aussi sa place parmi les nouvelles compétences à acquérir. « Il est essentiel que progressivement l’enseignement adapte ses pratiques et ne rate pas le tournant du numérique », nous dit la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir. (Un article à lire dans l’écho)
Faire le bon choix
Je me souviens que de mon temps, au début des années 90, le choix avait été très simple. J’habitais à 10 minutes à pied de mon école primaire et l’Athénée de l’Air Pur de Seraing était à 10 minutes à pied également. La majorité de mes camarades de classe allait également se rendre dans cette école qui avait par ailleurs excellente réputation. Pourquoi diable envisager d’aller prendre le bus pour me rendre dans une autre école ?
Ici, nous habitons dans un petit endroit un peu isolé ou aucun transport en commun ne passe. Le choix de l’école est d’autant plus important qu’il faudra alors continuer à conduire les filles à l’école primaire en même temps pendant encore 6 années. La distance et complexité du trajet seront donc des éléments primordiaux du choix de l’école. J’ai bien du mal à m’imaginer déposer mon garçon à la gare tous les matins pour qu’il prenne le train jusqu’à la grande ville de Liège pour se rendre à l’école…
La taille de l’école est pour moi également un élément important. L’Air Pur où j’ai fait mes études accueille maintenant près de 2000 élèves, là où il y en avait probablement moins de 1000 à mon époque. Je préférerais une école plus modeste, ou mes enfants ne seront pas un numéro. C’est un élément particulièrement subjectif, j’en conviens, certains d’ailleurs préféreront une grosse école où son enfant sera mieux préparé au vrai monde !
Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture
J’en parlais plus haut, le choix de l’école secondaire est peut-être le dernier choix que nous portons concernant l’avenir de notre enfant. J’aimerais donc pouvoir lui proposer la meilleure école, celle qui pourra lui ouvrir les portes aux meilleures études supérieures ! Il n’aura pourtant qu’une peu moins de 12 ans au moment de ce choix, impossible de savoir s’il sera architecte, ingénieur informaticien, imprimeur 3D, instituteur ou l’un de ces métiers qui n’existent pas encore. Néanmoins certaines écoles préparent mieux que d’autres à des études demandant des compétences très poussées en mathématiques ou chimies… Même si d’ici là, l’Université de Liège aura mis en place un package complet de MOOCs socles afin de se préparer à ces matières de manière autonome.
L’école numérique, un autre dossier intéressant lu dans le Ligueur
Enfin, j’ai envie de lui trouver une école où il rencontrera des enseignants motivés, qui lui donneront de pouvoir apprendre de manière innovante, avec le numérique comme le fait Laurent Di Pasquale à l’Air Pur ou Gaël Gilson à l’Athénée de Chênée, mais également un apprentissage où il pourra créer, expérimenter, découvrir…
« Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture ». Travailler le français en jouant à Tower Assault en classe, une belle manière d’utiliser le jeu vidéo comme outil pédagogique, non ? Cette petite vidéo est en lien avec l’article que je suis justement en train de lire à la maison dans Le Ligueur des parents – Ligue des familles dont la thématique est actuellement « L’école numérique ».
Février nous fait sa révérence, un « foutu » mois de février qui nous aura une météo des plus pourrie. Il n’a pas plus fait froid qu’en janvier ou qu’en décembre. A peine a-t-on avoisiné les température négative, mais nous avons eu droit à 4 tempêtes et de la pluie, encore de la pluie, toujours de la pluie… Et entre toutes ces goutes, un peu de neige pendant les vacances de Carnaval ! Ouf, il aura quand même neigé en 2020.
Ce mauvais temps n’aura pas empêché Rose de sauter sur sa balançoire dès que la pluie s’arrête.. moi j’en profite pour surveiller mes petites fleurs qui commencent à pointer le bout de leur pétale… en attendant avec impatience que le printemps et surtout le soleil soit présent. Et évidemment, une telle météo n’aide pas pour que les enfants prennent l’air, les vacances se sont montrées particulièrement bruyantes… c’est le mot !
En ce moment, les enfants envahissent le salon, quand ce ne sont pas les Playmobils, ce sont les petites voitures… ou tout simplement des sacs remplis de papier ! Ah et puis, cet hiver, on a regardé pour la première l’émission The Voice Kid en famille : )
Chimie, Histologie, Droit, Biomasse, Science politique, Histologie, Irrigation ou encore Jeux-Vidéo, depuis 2016, ce sont maintenant 12 MOOCs que proposait l’Université de Liège à l’heure de faire le bilan, fin 2019. En 2020, 8 nouvelles thématiques, déjà en cours de production, viendront compléter le catalogue de ces cours en ligne ouverts à toutes et tous.
On tournait les dernières capsules studio de notre prochain MOOC : Histoire de Belgique
Si je parle tant de MOOC, ici et ailleurs, c’est qu’ils animent une grande partie de ma vie professionnelle. Il était donc temps pour moi de passer de l’autre côté de la caméra aux cotés de notre petite équipe afin de présenter l’angle d’approche mis en place il y a 4 ans. 80 enseignants impliqués aux cotés de 250 experts, 150.000 participants dont 4500 étudiants issus de 54 cours, cette vidéo est l’occasion d’ouvrir les portes de l’équipe MOOC ULiège afin de découvrir pourquoi et comment nous avons mis en place ce projet, c’est également l’occasion pour nous de laisser aux enseignants un moment pour partager leur expérience vécue !
A titre personnel, ce projet est une incroyable aventure professionnelle, qui m’aura permis de rencontrer beaucoup de personnes passionnantes, de relever des chouettes défi, d’innover et expérimenter, d’apprendre encore et encore et même faire quelques notes de musique… Certes, j’aurais aussi perdu quelques cheveux et fait blanchir ma barbe, mais je suis vraiment fier de ce que notre équipe a réalisé.
Merci à tous ceux qui ont permis à ce projet de naitre, de vivre, de s’envoler…
L’année dernière HASBRO, qui détient la marque de jouet Micro Machine avait annoncé le retour des mini voitures, stars des 90 dans les magasins de jouet avec un partenariat avec la société Wicked Cool Toys. Les collectionneurs et autres amoureux de ces jouets fabriqués à l’origine par l’entreprise Galoob étaient très enthousiastes et pour ma part, même si je savais qu’en 2020, mon grand ne serait déjà plus intéressé par les Micro Machines, je me réjouissais vraiment de les voir réapparaître dans les rayons.
Ce Week-end, elles faisaient leur apparition lors de la Toy Fair aux États unis, et il faut bien admettre que ces premières images sont assez décevantes. Formes plutôt grossières, couleurs cheaps, grosses roues, les différents modèles aperçus font très copies en plastique. Les différents Playset, même s’ils rappellent ceux des belles années de la marque font très jouets en plastoc, eux aussi dans des couleurs trop éloignées de cette touche de réalisme que pouvaient avoir les jouets de la fin des années 80. À cette époque, comme pour les autres petites voitures, les Micro Machines étaient tout en métal et peintes à la main. Une autre époque. Bien évidemment, ces nouveaux modèles n’ont pas pour but de séduire les vieux que nous sommes devenus, mais les enfants, néanmoins, ne pas séduire les amoureux de la marque, c’est tout de même rater l’occasion de jouer sur la touche nostalgique !