Couper une patte à sa NES

Couper une patte à sa NES

C’est l’histoire du jeune Fred qui, en voyage aux Etats Unis avec ses parents découvre dans un magasin toute une série de jeux vidéo pour sa console Nintendo qu’il n’avait jamais vu jusque là. Batman, Terminator, Robocop, Snoopy, Roger Rabbit avec des prix bien moindre de ce que l’on trouve alors chez nous en Belgique. Imaginez l’excitation que l’on peut ressentir quand on est gamin car bien sur c’est d’un alléchant. Le voilà donc de retour chez lui qui enfourne une première cartouche dans sa console,… ça clignote, rien ! Une deuxième, encore une autre. Rien à faire, tous ces jeux auxquels il a rêvé jouer tout au long de son séjour refusent de démarrer… Diable, il va lui falloir recommencer encore son Legend of Zelda.

Ce n’est pas la première fois que l’on me raconte cette histoire, je me souviens d’ailleurs que mon voisin avait également une cartouche Megaman, venue de l’autre coté de la planète qui ne fonctionnait… Et la raison à cela est que la console NES de Nintendo est zonée, c’est à dire qu’elle ne peut lire que des jeux européens chez nous ou américains outre-atlantique. Au Japon, la NES est une Famicom aux formes bien différentes de ce que nous connaissons et propose des petites cartouches qui physiquement ne rentreraient pas dans nos consoles.

Super Mario Bros, l'icone de la console NES
Super Mario Bros, l’icone de la console NES

A la fin des années 80 et 90, bien évidemment. Nous n’avions aucune idée de cette problématique ou de comment résoudre le problème. J’étais pour ma part bien au courant qu’une console japonaise Super Nintendo tournait en 60hertz avec des titres donc plus nerveux, et qu’il était possible de la « switcher » mais, sans en comprendre plus la problématique.

Aujourd’hui, retrouver sa NES dans le grenier de chez ses parents, c’est, après ce sentiment joyeux qui rappelle tous les bons moments passés à jouer à Super Mario, Les Aventures de Picsou ou peut-être les premiers donjons de Zelda,… bien souvent une grande frustration de voir la LED rouge clignoter sans ne faire démarrer plus aucun jeu… En effet, la NES vieilli mal !

Tout d’abord, mécaniquement son système pour insérer la cartouche en mode dit « grille-pain » force sur le système de connections entre la cartouche et les connecteurs, ce qui rend difficile le passage des informations. De plus, avec le temps les pins de connexion ont tendance à s’oxyder et toutes ses petites usures ne sont pas aider par la puce « NES 10 » 3195A. En effet, c’est cette dernière qui est présente pour vérifier l’authenticité du jeu, s’il fait bien partie des jeux originaux de Nintendo et qui plus est qu’il s’agit d’une jeu adapté au zonage de la console. Historiquement là où le marché du jeu-vidéo s’était effondré à l’époque de la console Atari qui était envahie de mauvais jeux conçu par n’importe quel studio, Nintendo avait imposé un accès trié sur le volet d’éditeurs devant payer une licence d’exploitation afin de faire partie du catalogue de jeux pour sa console Famicom, dénommée NES dans nos contrées. Avec cette puce, Nintendo s’assurait qu’aucun jeux non-officiel ne soit mis en vente, pouvant ainsi réduire le prix de vente de la machine tout en s’assurant de juteux bénéfices sur la vente de jeux. L’empire Nintendo s’était en place pour de longues années !

Grâce à Internet, il est maintenant facile de savoir qu’il est possible de régler ses soucis de difficulté de lecture des cartouches dans sa console NES et de dézoner cette dernière en coupant l’une des patte de cette puce 3195A. Mais cela fonctionne-t-il vraiment, est-ce sans risque ? Je vous avoue que jusqu’ici, je n’avais pas eu trop besoin de me pencher sur le sujet, ma console NES avait reçu tout un nouveau système de pin de connexion et était déjà dézonée par le roi KingSteph. Par cette technique ou une autre, puisqu’il réside sur sa face avant un petit trou qui rappelle la présente d’un switch qui devait à l’époque permettre déjà la lecture de jeux américains.

Ce cher Fred, lui, a finalement retrouvé sa console, mais cette dernière restait muette. Même pas de LED rouge qui clignote. Démontée, rien d’anormal à l’horizon et pour cause, c’est son alimentation qui ne fonctionnait plus. Un petit test avec la mienne aura permis de faire démarrer quelques-uns de ces jeux !

Mais si elle fonctionne ta NES, Fred !
Mais si elle fonctionne ta NES, Fred !

On dézone ?

Lire la suite Lire la suite

Parti loin

Parti loin

Salut toi ! Ton nom c’est Tintin, tu étais mon doudou quand j’étais enfant et tu as une drôle d’histoire. Un jour, le facteur t’a déposé à la maison dans une grosse boite en carton, à mon nom. Cela fait tout bizarre d’ouvrir un colis quand on a 7 ans. Je t’avais choisi, sur un petit flyer, parce qu’avec tous les langes que l’on avait acheté pour la petite soeur, on pouvait choisir de recevoir une jolie peluche, et avec ton petit regard de nounours des neiges comme j’en voyais dans les images du WWF, tu me plaisais bien.

J'étais fier de mon Tintin reçu de mon parrain
J’étais fier de mon Tintin reçu de mon parrain

Pourtant quand tu es arrivé, j’ai décidé que tu venais d’ailleurs. Que ce colis que je venais de recevoir, venait de mon parrain Jean-Pierre Pinet que je n’avais plus vu depuis plusieurs années déjà. J’étais fier d’aller raconter à mes amis, à mes proches qu’il m’avait envoyé ce joli doudou qui venait de très loin… de la France.

Parce qu’à 7 ans évidemment, la France, c’est loin ! Je ne me souvenais plus vraiment de son visage, j’avais une photo qui datait de mes 4 ans où il nous avait emmené à l’aventure dans les forêts de Neupré.

Balade dans les bois avec mon parrain
Balade dans les bois avec mon parrain
1988, mon parrain !
1988, mon parrain !

Pour mes 10 ans, mon parrain était revenu nous rendre visite en Belgique, j’étais fier, il avait une grand barbe, il me faisait un peu penser à mon papa et je lui avais demandé de m’écrire un petit mot dans mon carnet de souvenirs. Puis il est reparti en France… et je me souviens que quelques années plus tard, j’avais reçu une photo de son épouse Bernadette qui m’annonçait que leur famille s’était agrandie, mais qu’il travaillait beaucoup, et qu’il avait en projet de partir plus loin encore.

Mon parrain vivait loin, il se donnait à de grand projet pour aider ceux qui en avait besoin, j’ai appris cela en grandissant. Moi j’avais mon « Tintin » pour me souvenir que lui, mon parrain était là quelque part.

Bien des années plus tard, j’ai eu l’occasion d’échanger quelques mots avec lui, aider de Facebook et quelques recherches. Il m’avait alors brosser en quelques lignes son monde, ses voyages, sa famille. Et j’étais content de ce moment.

Ce weekend, j’ai appris, qu’il était parti pour de bon. J’ai le sentiment qu’il avait fait beaucoup ici, mais je me dis aussi qu’il laisse un vide auprès de ses proches.

Au revoir parrain.

Lire la suite Lire la suite

L’odyssée de Mario, en attendant les vacances sur la plage de Cocolint Island

L’odyssée de Mario, en attendant les vacances sur la plage de Cocolint Island

Oui, c’est fait, j’ai ramené une Nintendo Switch, nouvelle génération à la maison ! Il y a des offres à ne pas louper… c’était il y a une semaine et depuis lors j’attends qu’Amazon se bouge un peu pour m’apporter le nouvel épisode de Legend of Zelda – Link’s Awakening. Oui je sais je vous ai probablement assommé ces derniers temps à ce sujet. Mais bien mal m’en a pris, voulant profiter d’un prix avantageux, me voilà à attendre interminablement des délais de livraison repoussé à près d’une semaine. Espérons que rien de ne se perdent dans le Vortex de Charleroi X, que le mouvement de grève de BPost ne prenne trop d’ampleur, voire que la neige et le gel ne s’en mêlent. Oui déjà je me souviens des ces grands moments de désespoir à attendre les jeux de ma Wii il y a quelques années ; )

Rien à jouer sur ma Nintendo Switch
Rien à jouer sur ma Nintendo Switch

Si j’ai pu le premier jour prendre le temps de découvrir « l’objet », cela m’a confirmé que la Nintendo Switch n’est pas une console à mettre dans les mains d’enfants trop jeune, on loin de la construction du Gamepad de la WiiU où du monobloc de la 2DS. Tout ce système de clips, de switch et de différentes manières jouer implique d’être méticuleux. Non mais Charly, je n’ai jamais dit que tu pouvais me chiper ma Switch le premier jour, non je ne l’ai pas dit ! Bref, pour les plus jeunes, l’arrivée de la Switch Lite a vraiment tout son sens…

Sous les bons conseils du frangin Pype, je mettais en téléchargement quelques démos gratuites du store en ligne dont notamment l’excellent titres de Ori and the Blind Forest. La situation est cocasse, le premier titre tournant sur ma nouvelle console Nintendo est donc un jeu développé par Microsoft ! Probablement le plus beaux jeux « indés » de ces dernières années. Je pensais d’ailleurs n’avoir jamais l’occasion d’un jour y jouer. Mais je m’attarderais aujourd’hui sur Super Mario Odyssey que m’a gentiment laissé le petit frère ce weekend.

L’Odyssée de Mario

Denden Town Osaka - Mario Odyssey
Ah, enfin un étalage dédié à Mario Odyssey – Denden Town Osaka

Je vous avoue qu’il y a deux ans, alors que je me promenais dans les rues d’Osaka, je n’étais guère enthousiasmé par ce nouvel épisode de mon ami plombier, premier gros titre venant supporter le lancement de la Nintendo Switch sortie chez nous début 2017.

Un Mario qui lance sa casquette pour éliminer ses ennemis… Un Mario qui se balade dans New York,… Un Bowser en haut de forme et même un Mario qui entre dans la peau d’un Tyrannosaure. Euh, vous êtes sérieux ? Rien que le nom de Super Mario Odyssey sonnait faut dans ma bouche, avec toujours cette arrière-goût d’un Nintendo Switch qui n’a rien pour me convaincre d’abandonner ma super-WiiU et tous ces super-jeux familiaux !

D’ailleurs c’est moi où même ce rare étale de nouveautés aux couleurs du nouvel épisode de Mario dans les rues d’Osaka donne le sentiment que ce Mario n’est pas celui que l’on espérait ?

Peut-être aurais-je été un peu plus enthousiaste à cette nouvelle aventure si j’avais en son temps apprécié l’épisode tant adulé de Mario 64 venant bouleverser le jeu de plate-forme en 1996 sur la Nintendo 64. Mais pour ma part, cet épisode de Mario était le signe claire que j’avais grandi et que Mario n’était plus ce héro qui me faisait rêver…

Lire la suite Lire la suite

Retour au Digital Lab de Liège

Retour au Digital Lab de Liège

La semaine dernière, je m’étais promis d’emmener mon grand Charly au Digital Lab de Liège cet endroit à l’ambiance magique qui accueillait ce soir là un « Club Gaming » organisé par Les Interactifs Associés, dédié aux jeux de construction et notamment Mario Maker 2.

C’était l’occasion également de lui faire découvrir l’exposition XX Aout Minecraft mais aussi pour moi une option pour revoir quelques passionnés de l’équipe du MOOC « Jeux Vidéo ».

De fait, Pierre-Yves, Alexis et Fanny étaient déjà sur place… la tête dans le bouquin de BASIC d’un ZX Spectrum,… déjà tout une ambiance ! Charly, ne perdant pas le nord, demande « Tiens, on pourrait jouer à Minecraft avec les casques ? » Voilà qui lui permet une incroyable première expérience de réalité virtuelle !!

Je ne dirais pas que Mario Maker 2 aie vraiment marqué son intérêt. Je le sais, la « 2D » l’inspire moyennement, mais par contre Dragon Builder aura par contre piqué sa curiosité !

Pour ma part, j’ai tourné la tête dans tous les sens, au point d’avoir totalement zappé la présence de Mickael Blutch, mélomane passionné et auteur des excellentes chroniques du Blog « Musique de Jeu Vidéo » !! Nom d’un pixel, il faudra que j’y retourne pour discuter avec lui !

Lire la suite Lire la suite

A la découverte de Welkin

A la découverte de Welkin

Il est vrai que je ne ne vous parle par souvent de jeux de société et pourtant, j’y joue probablement tout autant qu’aux jeux vidéo… et j’ai me sens très vite attirée par une boite ou un plan de jeu.

Les dernières illustrations de Sylvain Sarrailh
Les dernières illustrations de Sylvain Sarrailh

Or il y a quelques semaine, mon ami, le talentueux Sylvain Sarrailh (à qui je dois les diverses illustrations de Cyborg Jeff) avait annoncé la sortie du jeu de société Welkin imaginé par Fabien Tanguy chez Ankama pour lequel il a réalisé les magnifiques illustrations.

Il ne s’agit pas de sa première réalisation dans le domaine du jeu de société, puisqu’il avait également travaillé en autre pour La Légende du Cerisier sorti chez Iello il y a deux ans.

La semaine dernière, en me promenant dans mon magasin favori de BDs et jeux de société liégeois, quelle ne fut pas ma surprise de trouver Welkin sur la pile des nouveautés. Il faut bien admettre que cette boite donne envie à découvrir de quoi il en retourne. Ramené à la maison, Charly lorgne également sur celle-ci : « Waouw, des maisons qui volent ». Une ville volante ! Et même un jeu où l’on serait un architecte qui construit tout cela !

Allé, promis, on y jouera ce WE, Charly !

Ce que nous avons fait. Je vous avoue, qu’il n’est pas si facile pour moi d’organiser une partie à 2 avec mon grand de 10 ans qui implique que les 3 filles jouent à autre chose… Surtout s’il faut lire et comprendre un mode d’emploi. Mais fort heureusement si la durée d’une partie est estimée à 40 minutes, les règles sont simples à prendre en main.

Charly, un architecte la tête dans les nuages
Charly, un architecte la tête dans les nuages

Il y a 3 phases clés dans Welkin, et il faudra choisir l’une d’elle par tour.

  • Ouvrir un chantier de construction
  • Miner des ressources (idéalement utile à la construction du chantier)
  • Utiliser les ressources pour potentiellement finaliser un chantier.

Le but du jeu est de s’enrichir de la vente des chantiers terminés, mais la valeur de ceux-ci sera dépendante du marché des ressources végétale, animale, cristaux magiques, minerais,…

En effet, au moment de choisir un chantier, on retrouvera sur certaine carte la possibilité de faire une action qui modifiera le cours des ressources, ce qui poussera à choisir des chantiers exploitant des ressources à plus grande valeur de revente… et chaque chantier terminé offrira des actions bonus à effet unique à utiliser en cours de partie.

Charly a très vite accroché au gameplay, et la majeure partie de ces nuances tout en prenant plaisir à construire les bâtiments qu’il trouvait jolis.

Lui comme, moi aurions trouvé chouette qu’il y ai un petit plus encore au choix des cartes construites sur le résultat… Mais je lui répondu, que l’on testerait ensemble « Les Bâtisseurs » qui devraient alors bien lui plaire également ; )