Vindju, comment les choses peuvent-elles s’arrêter, d’un coup, ainsi.
Il y a quelques jours à peine, tu nous partageais tes premiers essais musicaux sur ton nouveau joujou… mais nos échanges ne s’étaient jamais arrêter à la musique. nos passions, notre rôle de papa, les LEGO, et cette vie qui file à tout vitesse…
Hier, pour toi tout s’est arrêté. Tu nous laisses un vide, mais comment imaginer ce que doivent vivre ton épouse, les enfants, les proches…
Je leur transmets tout le courage et la force pour les aider, certes infiniment, à traverser cette injuste épreuve.
vindju Sydney Plumey… nous te ferons vivre dans nos oreilles, dans nos têtes, dans nos cœurs…
PS : Tu m’auras souvent vivre à travers des yeux de photographe, une autre passion que nous partagions, et partager des paysages et des voyages éblouissant… reste la lumière qui les guidera. G. , E. je penserais fort à vous.
C’est à mes yeux l’une des plus belles pièces de ma collection de vieux jeux vidéo !
« Les Aventures de Moktar » déboule sur les ordinateurs de l’époque Atari, Amiga et PC en 1991. Ce qui devait alors n’être qu’un jeu « publicitaire » vite fait pour surfer sur le succès du sketche « La Zoubida » de l’humoriste en vogue Lagaf chez nos amis français se retrouve au final comme l’un des meilleurs jeux de plateforme sur PC de cette génération.
Alors que résonne encore à la radio le 45 tours de Moktar qui chippe une mobilette pour emener danser sa douce Zoubida, le nouveau titre au Top 50 signé Lagaf, la petite équipe française de chez Titus glisse entre la récente sortie de The Blue Brothers et celle du future projet Prehistorik 2 une série d’amélioration à son moteur de jeu de plateforme multi-configuration pour donner naissance à ce nouveau projet.
Les Aventures de Moktar – PC (Titus, 1991)
Il faut rester conscient qu’à l’époque, et ce surtout sur les PCs, réaliser un jeu de plateforme proche des qualités des consoles Nintendo et SEGA est un véritable casse-tête. En effet, les PCs sont équipés de cartes graphiques aux performances très diverses, 2, 4, 16 ou 256 couleurs dans des résolutions diverses. On ne parlera même pas ici pas des processeurs différents ou de l’arrivée des cartes son. L’équipe de Titus joue donc sur des écrans fixes où l’image se déplace brutalement une fois arrivé proche de l’écran afin de donner une impression de scrolling. Cette cassure dans le gameplay s’adapte parfaitement à la construction des niveaux que doit parcourir notre cher Moktar non pas sur sa mobilette, mais en ramassant caisses, bouteilles, balles magiques, trempolings, skateboards et tapis-volant… Tout cela s’inspirant d’une série de mécaniques de jeu issues du précedent titre de l’équipe, The Blue Brothers, mais en améliorant le concept voire même en prenant plaisir à tester de nouvelles idées !
Les Aventures de Moktar propose même quelques combats contre de vilains boss !
Visuellement, les décors sont variés… de la banlieue française aux villes ravagées de la guerre en passant les égouts de la ville, les catacombes, le tombeau du pyramide et se terminer bien évidemment à Marrakech. On a droit à une qualité d’image très proches des bons jeux 16 bits du genre avec des personnages drôles et bien animé !
A mes yeux, Moktar était un jeu incroyable. Les niveaux étaient assez difficiles avec de nombreux passages délicats. Trouver la sortie n’était néanmoins pas mon objectif principale. Il était bien plus cruciale de trouver où était caché le code secret qui permettrait le lendemain de reprendre l’aventure directement du dernier niveau découvert ! Et puis, très vite, le jeu réserve un nombre incroyable de passages secrets et de cachettes à bonus, un régal ! Historiquement, il me faudra attendre que mon ami Philippe me trouve une version tenant sur une grosse disquette 5’1/4, un format pas très répandu sur les nouveaux ordinateurs PCs de l’époque. Du haut de 14 ans, je n’imaginais même pas qu’un jeu pour ordinateur s’achète en magasin ! On s’échangeait des disquettes, comme on copiait nos musiques préférées sur des K7.
A l’époque, je n’imaginais même pas que l’on achète des jeux-vidéo au magasin !
Si de nos jours, envisager un jeu vidéo sur une thématique aussi délicate qu’un sketche de ce genre créerait la polémique, il fut déjà à l’époque impossible de commercialiser Les Aventures de Moktar hors de la France. Au de là des frontières, le personnage, sous les traits de Lagaf n’aurait pas été compris. C’est pourquoi le titre se retrouve alors transposé en Titus The Fox, mettant en scène le petit renard, mascotte du studio français… une bonne idée depuis qu’un certain hérisson a lancé la tendance !
Tout ceci fait qu’à mes yeux, retrouver Les Aventures de Moktar dans son format commercialisé à l’époque est un jalon fort dans mon histoire du jeu-vidéo, comme j’avais déjà eu l’occasion de le raconter plus en détail encore il y a quelques années.
Septembre et la rentrée sont déjà derrière nous. Une rentrée certes mouvementée, avec le masque sur le nez, mais qui nous donnait tout de même l’espoir de mieux… Un espoir qui aujourd’hui semble déjà s’évaporer, puisqu’à nouveau, la situation si l’on peut malgré tout la qualifier de « sous contrôles », questionne suffisamment nos autorités que pour limiter un petit cran de plus ce que nous pouvons faire… Si hier encore, je blaguais de la bulle à 3 et de l’interdiction de chanter si l’on évite des amis, aujourd’hui, je dé-chante, puisqu’il faudra expliquer à Charly que les Classes de Neige qu’il attendait avec impatience sont finalement, déjà, annulées.
Rose à l’école – M3
A l’école, malgré les mises en quarantaine, la vie s’est bien organisée. Les devoirs sont toujours ce point noir à gérer le soir mais il faut bien admettre que les activités extra-scolaire de toute la bande sont nombreuses ! Lundi, les grands vont à la Piscine. Mercredi cela se partage en Judo, Danse Hip Hop et Théâtre. Le jeudi, cours d’Anglais pour les filles. Le vendredi, Logopède et 2 heures de Gymnastique pour Juliette. Samedi, Gymnastique pour Charly et Juliette, Equitation pour Alice puis Louveteaux l’après-midi, avec un Charly maintenant fièrement devenu sizenier… et Dimanche éducation Canine. Cela fait beaucoup d’activités, ça leur change les idées évidemment…. Mais si tout s’arrête, comme l’année dernière ?
Au boulot, la Saison 4 des MOOCs de l’ULiège s’organise, sous contrôle des tests COVID#19 qui devraient nous aider à gérer les mises en quarantaine ciblées, si nécessaire. Pour l’heure les tournages s’enchainent, tant que l’on peut… avec une sortie hors norme au Fort de la Chartreuse pour quelques nouvelles capsules du MOOC « La Fabrique de l’Aide Internationale » du professeur Gautier Pirotte.
Jardin d’automne
Dehors, il pleut et pleut encore… Déjà les belles soirées ensoleillées et les barbecues me semblent bien loin… Tout comme les soirées entre amis d’ailleurs ! Le jardin lui se pare de sa tenue d’automne avec les dernières floraisons de saison.
Parmi toute une série de héros de Bande Dessinée découverts quand j’étais gamin au début des années 80, il y avait Yakari le petit indien qui parle aux animaux.
Ma collection de Yakari
Mes parents aimaient tout particulièrement le dessin et l’univers créé par Derib et Job que j’ai toujours pensé être belges d’ailleurs tant le dessin de Derib était dans l’esprit de la BD bien de chez nous !
Dès 1983, le petit indien et son univers, son cheval Petit Tonnerre, ses amis Arc-en-Ciel et Graine de Bison, Tilleul le castor,… se retrouvait dans une série de dessin animé sur l’émission pour enfant Récré A2, suivant les traces des Schtroumpfs de Peyo. En 2005, la RTBF s’associe à différents studios d’animation belges et français pour offrir aux enfants un vent de fraîcheur pour notre petit indien.
De mon coté, au début des années 2010, j’avais tenté de partager entre autres les aventures de Yakari à mes 3 grands, qui malgré toute la poésie et la magie des rencontres que font Yakari avec les bisons, Grand Aigle, Petit Tonnerre, les castors, les ours, les loups, le pélican et j’en passe… Les enfants n’ont jamais accroché à tout ce qui tourne autour des Indiens… Playmobil compris !
Cet été, sortait dans nos salles le premier long métrage de Yakari, toujours produit par ces mêmes équipes, il offre une ré-écriture de la rencontre de Yakari avec Grand Aigle, lui conférant le pouvoir de parler et comprendre les animaux… ce qui pousse encore un peu plus Yakari à devenir l’ami de ce jeune mustang fougueux, Petit Tonnerre !
Je vous avoue que la bande annonce m’avait plutôt enthousiasmé, j’y retrouvais tout l’univers du jeune papouse, avec cette petite pointe d’humour que l’on retrouve parfois dans les dessins animés d’Astérix… Si les 3 grands, n’étaient qu’à moitié emballés, ma petite dernière, elle était sous le charme… Et ce Week-end, malgré cette crise du Coronavirus qui ne donne vraiment pas envie d’aller se cacher dans un cinéma, le masque sur le nez,… coincé par une course cycliste, toute la famille s’est retrouvée devant le grand écran pour découvrir Yakari – La Grande Aventure !
J’avais « étonnamment » zappé la dernière aventure de Largo Winch. tome 21 et tome 22. Sorti il y a déjà 3 ans « L’étoile du Matin » s’était laissée éclipser par bien d’autres nouveautés à lire et ce n’est qu’en profitant d’une offre à 2,5€ pendant que le confinement que je me suis « Tiens, et si je relisais d’abord touts mes Largo Winch » !
Sans en refaire le tour, voilà probablement 20 ans que je n’avais plus relu certains tomes de cette série que j’ai longtemps considérée comme ma préférée. Largo et Thorghal marquant chacun mon ouverture à la BD pour les grands à la fin du siècle dernier.
On pourrait dire que depuis le tome 11 « Shadow », un tournant a été pris dans la série. Largo et son univers, créé par Jean Van Hamme ont probablement fait le tour de ce que l’on pouvait raconter comme aventure autour de ce jeune yougoslave préparé à devenir le successeur d’un milliardaire et de toutes les entourloupes financières qui allaient se mettre sur son chemin !
Entre temps la crise de 2009 est arrivée, les média ont pris bien plus d’importance et d’album en album, les scénario tentent de s’imprégner du nouveau monde financier. Pris de manière isolée et ponctuelle, j’avais toujours un peu de regrets quant aux nouveaux problèmes qui venaient se mêler au quotidien de notre Largo, mais en relisant la série de bout en bout, je trouve cela cohérent et apportant de la cohérence à l’univers… Les absences de Simon petit à petit éclipsé par Silky ayant elle-même mis Kaplan à la retraite apportent finalement un peu de fraîcheur, là où certaines séries ont parfois du mal au bout d’un moment à trouver un rôle à un casting devenu trop grand.
Et puis il y avait l’attentat de Londres, un double album 19-20 qui m’avait un peu laissé sur ma faim. Un Largo tombé trop vite amoureux, une histoire qui se dénoue un peu trop facilement… et qui en réalité trouve une certaine continuité dans les tomes 21 et 22.
L’étoile du matin (tome 21) nous replonge rapidement dans la suite de l’aventure. Saïdée dont Largo Winch était tombé amoureux dans le précédent dytique est morte en prison. Il remonte donc la piste d’Igor Malikov, commanditaire des attentats. Très vite, l’histoire prend une tournure qui a plus des allures de James Bond que de Largo Winch.