On a ressorti Les Colons de Catane

On a ressorti Les Colons de Catane

Nous ne sommes plus très loin de pouvoir dire qu’il y a 20 ans, le frangin nous avait fait découvrir Les Colons de Catane !

Jusque là, madame et moi jouions plutôt rarement à des jeux de société. J’avais bien ramené mon Monopoly chez nous, mais hormis le Scrabble, Yahtzée voire Élixir, les jeux de société n’avaient pas encore pris une place très importante dans notre vie.

Avec son approche, gestion de ressources pour développer ses villes, Les Colons de Catane venait apporté sur la table des éléments de jeux qui allait nous réunir. Nous rappelant Age of Empire et Civilization et de manière générale les jeux vidéo de gestionPendant la seconde moitié de ce début des années 2000, nous sortirons régulièrement le jeu lors de soirée entre amis ou en famille, jusqu’à ce que petit à petit d’autres jeux viennent prendre le relais… Et je dois bien avouer que pendant près de 10 ans, Les Colons de Catane n’ont plus été sortis, hormis en 2018, lorsque j’avais voulu le faire découvrir aux enfants… encore trop tôt ! Le jeu fait partie de cette héritage allemand de jeu de gestion et stratégie dont Klaus Teuber, son auteur fait partie.

Les enfants découvrent les Colons de Catane, 2018
Les enfants découvrent les Colons de Catane, mais c’était un peu tôt peut-être…

Depuis cet été, Alice et Juliette, bientôt 12 ans, ont commencé à accrocher et surtout construit, petit à petit, des stratégies de jeux, ce qui rend nos parties particulièrement agréables et équilibrées.

A la découverte des Colons de Catane
A la découverte des Colons de Catane

Dans Les Colons de Catane, chaque joueur va devoir faire grandir sa colonie sur l’île où tous sont arrivés. Celle-ci se compose de tuiles hexagonales permettant de récupérer de l’argile, du bois, de la pierre, du blé ou des moutons nécessaires en quantité définie pour créer de nouvelles routes, fondé de nouvelles colonies, les transformer en ville ou obtenir un bonus de développement. Ces différentes éléments sont représentés par des pièces en bois qui se placeront sur les contours des tuiles, de sorte que l’une colonie ou ville se trouvera donc à l’intersection de trois tuiles correspond alors aux ressources qu’elle pourra produire.

Chaque tuile reçoit en début de partie un jeton de valeur allant de 1 à 12, et à son tour, le joueur commencera par lancer deux dés, afin de connaitre ce qui aura été produit comme ressources.

Cette composante hasard est peut-être ce qui peut, au bout d’un moment, rendre le jeu moins amusant. En effet, il arrive parfois qu’un joueur passe plusieurs tours sans pouvoir obtenir de ressources nécessaires à son expansion alors que les autres ont beaucoup plus de chance, rendant alors l’espace restreint de l’île rapidement fermé pour lui.

Il existe quelques extension ajoutant une rivière sur l’île, du commerce maritime ou simplement la possibilité de jouer à six, mais il faut bien admettre que la version de base offre déjà une expérience de jeu très agréable et des stratégies différentes à chaque partie.

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Elles

Elles

Auteurs : Aveline Stokart – Kid Toussaint
Éditeur : Le Lombard
Année : 2021
Albums : 1-3 (3)


Le premier album de la BD Elles.
Le premier album de la BD Elles.

Elle, c’est une fille un peu comme tout le monde mais pas tout à fait comme les autres. Jeune fille pétillante et équilibrée, c’est tout naturellement qu’elle est intégrée dans une joyeuse bande d’amis dès son arrivée au collège Mercury. Mais se doutent-ils qu’Elle n’est pas seule ? Elle serait même plutôt cinq… Cinq personnalités hautes en couleurs et pas toujours amicales.

Régulièrement aperçue dans les rayons de librairies, les illustrations de la pochette du premier numéro de la BD Elles autant que le thème abordé me donnait envie à faire découvrir à mes filles, et tout particulière l’une des 3 à l’humeur parfois changeante. Des traits de personnage qui me rappellent d’ailleurs le projet City of Love d’Ubisoft.

Reçue pour son 11° anniversaire, cette dernière a adoré et déjà dévorée les 3 premiers tomes. Pour ma part,  ce n’est qu’à la fin de cet été que j’ai enfin pu me mettre dans ce premier album.

Dans un format plus petit qui rappelle, me semble-t-il la taille des albums BD à l’américaine, Elles cherche dès le départ à changer les codes peut-être vieillissants de la BD franco/belge traditionnelle pour séduire un nouveau public jeune, habitué à zapper et peut-être moins à lire ?

Pour l’amateur de BDs que je suis, j’ai apprécié le traits et couleurs chatoyantes. On se sent dans un univers américain, ce que j’aime un peu moins, mais qui colle à toutes les séries bombardées aux enfants. Les codes sont simples, « Elles » et ses multiples personnalités qui l’a font basculer. Tout cela questionne ces nouveaux amis, qui partiront avec elle à la recherche de réponse.

Des idées déjà vues à la télévision, qui me rappellent même un peu la série « United States of Tara » mais probablement pas en BD, quoi que cela ne soit pas tellement éloigné non plus de la BD Harmony à l’ambiance assez similaire.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas le public, même si je supporte le projet et que je suis bien heureux de voir ma fille « être fan ». Le tout est un poil trop simpliste pour moi ;)


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Frimousses et citrouilles

Frimousses et citrouilles

Dur, dur la rentrée. Les enfant ont souvent tous l’impression de n’être qu’à école, d’avoir tout le temps des devoirs, des contrôles, des bilans… et même ma Rosie, entre l’école des devoirs et les leçons de Karaté je n’ai pas le temps de voir ce que tu as appris au piano.

Ce WE, pendant que je montais le studio de Noël et qu’Alice et Juliette s’habillait en mode hiver, Charly et Rose ont poussé Maman à faire un petit Shooting automnale avec les potirons ramenés pour les Mini-Sessions Citrouilles du Weekend prochain…

Ces 3 trois là nous ont offert de beaux moments de complicités, de quoi attraper quelques jolies frimousses dans les citrouilles, des photos qui seront là pour nous remonter le morale quand, en tant que parents on se sent dépassé par le tourbillon de l’adolescence !

Encore du beau travail de ma Petite Snorkys ;)

Une parenthèse au Japanse Tuin

Une parenthèse au Japanse Tuin

Glisser une bulle pour faire le vide, s’évader juste tous les deux, quelques heures de ce TGV quotidien que nous marque depuis le début de cette rentrée. Entre mon boulot et celui de madame, les questions, craintes, inquiétudes, les attentes de l’école, les nouvelles activités après l’école… Une brèche se plaçait le dernier Weekend de Septembre après avoir conduit les Filles à la Pasto au fin fond du Pays de Herve et les deux autres à leur répétition de spectacle.<

C’était l’occasion de retrouver un peu de quiétude dans le joli jardin japonais de HasseltJapanse Tuin qui me donnait envie à découvrir depuis quelques années. L’un temps d’un aller/retour jusqu’à Hasselt, qui m’aura d’ailleurs fait bonne impression.

Fin septembre, Le Japanse Tuin n’était pas encore totalement dans ces couleurs d’automne, mais cela reste tout de même un plaisir de retrouver, un moment, un goût de parenthèse au Japon que nous avons pu découvrir chacun de notre côtés il y a quelques années.

James Pond, l’agent secret de la désillusion

James Pond, l’agent secret de la désillusion

De temps à autre, je poursuis l’exploration des vieux jeux vidéo qui viennent trouver refuge dans mon petit musée. En effet, je garde toujours dans mon salon une petite boite avec une bonne vieille Game Boy et quelques cartouches, et il y a peu, j’avais déniché la version Game Boy Advance de James Pond II : Codename Robocod.

adaptation de James Pond II sur Game Boy Advance
adaptation de James Pond II sur Game Boy Advance

Sorti au début des années 90, James Pond est un poisson agent secret venant se frotter aux différentes mascottes de héros de jeux vidéo de l’époque de Sonic l’hérisson en passant par Bubsy le chat ou encore Zool fourmi Ninja.

A l’image de ses camarades, le jeu James Pond se présente comme un jeu de plate forme au scrolling rapide et aux mouvements nerveux où vous devrez ramasser un nombre important de bonus avant de trouver la sortie… en l’occurence dans ce second épisode, sauver des pingouins disparus de la fabrique de cadeaux du Père Noël.

Présenté dans le Joystick n°40 de 1993, James Pond II avait l'air tellement génial !
Présenté dans le Joystick n°40 de 1993, James Pond II avait l’air tellement génial !

Si mon frangin et moi avons longuement pendu la langue devant les somptueux graphismes colorés et les animations drôles réalisés par le studio Vectordean, nous n’avons pu fantasmer sur le plaisir d’y jouer que dans les magasines Joystick et Mega Power de l’époque y présentant les versions Amiga, Mega Drive et Super Nintendo.

En effet, jamais nous n’avons pu mettre la main sur un James Pond version PC… et ce ne sera que bien des années plus tard que nous pourrons voir réellement faire tourner le jeu, dans un premier temps via émulation.

S’il y a quelques années, j’avais bien tenté d’approfondir l’univers de James Pond avec ma cartouche Megadrive du 3° épisode, emmenant notre poisson espion sur une lune en fromage qui nous avait particulièrement inspiré par le passé, lorsqu’aujourd’hui je tente d’explorer le portage sur Game Boy Advance, de James Pond II : Codename Robocod sorti plus de 10 ans après la version originale, il me faut rapidement tirer la conclusion que James Pond est une vraie désillusion.

Si la version Amiga proposait une petite animation avec des pingouins. Les différentes adaptations ont proposé un impressionnant dessin animé à l’américaine sur l’Amiga CD 32 qui se loupe dans la narration autant qu’une catastrophique animation qui rappelle certaines productions des pays de l’Est pour son portage sur les consoles PlayStation. Finalement, celle qui a été ajoutée par le studio Créature Labs pour l’adaptation du jeu sur Game Boy Advance reste dans le ton, sans pour autant impressionner. Exit les pingouins pour cette ré-écriture du début du siècle, ce sont maintenant les elfes du Père Noël qui ont été kidnappé et qu’il faudra délivrer !

 

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