Le printemps s’est poursuivi à la recherche et la découverte d’autres jeux issus de la ludothèque de la Game Boy Color avec parfois la surprise de constater que si l’on retrouve plus de recyclage de jeux des années 80 que je ne l’imaginais.
En effet, je gardais à l’oeil deux titres qui m’avaient marqué à la fin des eighties. Paperboy, titre que mes filles aiment beaucoup, ainsi que Wings of Fury, un jeu découvert sur le PC de mon voisin et qui m’avait laissé un très bon souvenir à cet époque. Je les imaginais tous deux retravaillé proprement et exploitant les spécificités de la portables de Nintendo, il n’en est rien, vous allez pouvoir le découvrir !
Comme j’en parlais il y a quelques jours : surprise, surprise le fiston m’a ramené le jeu F1 23 pour PlayStation 5 de son voyage en Allemagne : )
Il sait que je suis fan de Formule 1 et pourquoi ne pas proposer à papa de faire des courses sur console. En réalité, j’avais déjà une version dématérialisée offerte récemment par le PlayStation Plus, mais qu’importe cela m’a poussé à faire de la place sur la console pour découvrir le jeu. C’est que finalement la dernière fois que j’ai joué à un jeu de Formule 1, c’était lorsque j’avais testé pour Be-GamesF1 2013 sur la Playstation 3 !
Visuellement, c’est assez réussi et la prise en main assistée de nombreuses aides n’est pas désagréable. On sent clairement la même approche que celle de Grid Legends que j’avais pu essayer l’année dernière. Le jeu propose d’ailleurs une approche carrière qui semble scriptée de manière assez similaire avec, me précise le fiston, les mêmes nom d’équipes fictives. Cette approche permet notamment de jouer également dans le championnat de F2, l’anti-chambre de la F1.
Je me suis donc essayé à quelques circuits nouveaux que je connais un peu moins. Miami et l’Azerbaïdjan, ce dernier étant un circuit urbain entre les monuments historiques de la ville de Bakou.
Bref, j’ai passé un bon moment avec ce F1 23, sans pour autant révolutionner le genre. Visuellement, on se sent dans un simulateur, mais je pense que je retrouverais jamais l’impression que m’avait fait en 1995 Formule One Grand Prix 2 du haut de mes 17 ans !
Enfin, élément très sympathique, on peut jouer à F1 23 sur un écran partagé à deux joueurs. Et ça franchement, de nos jours c’est vraiment un mode de jeu devenu bien trop rare et pourtant si agréable.
La vision est alors assez réduite, mais n’enlève pas pour autant le plaisir de me mesurer à mon fiston sur la piste, l’écurie Piet Team Air Car contre la nouvelle écurie Martino !
La PlayStation 5était vendue avec un disque ne disposant que de 800go d’espace disque, et il faut bien admettre que cela ne laisse quand même pas beaucoup de place pour ajouter de nouveaux jeux. Grosso modo, avec Final Fantasy VII Rebirth, Hogwart Legacy, Horizon Zéro : West Forbidden et NBA 2K22 sur le disque, cela ne me laisse que quelques giga pour installer l’un ou l’autre jeux Inde. Cette année, je n’ai presque pas pu profiter des jeux offert avec l’abonnement PlayStation, pas la place pour les installer : (
Le fiston a ramener F1 2K23 cette semaine, grosso modo 141go de données, impossible de faire autant de place sur la console, je me suis dit qu’il était temps d’investir dans un disque dur externe SSD, pourquoi pas 2to, pour étendre l’espace de la console.
Mauvaise surprise, une fois le disque connecté et l’option « extension » activée, la PlayStation m’informe que je ne pourrais y copier que des jeux au format PS4 pour y jouer directement. Les jeux PS5 seront simplement déplacer, mais non jouables !! Caramba.
Il aurait fallut acheter un disque compatible « M2 » permettant une vitesse d’accès d’au moins 5gb/sec contre les 1gb/sec du Samsung Shields T7 acheté. Cela fait effectivement une sacrée différence.
Mais en analysant un peu le sujet, peut-être aurais-je dû le faire avant, je comprends en effet que pour étendre l’espace disque d’une console PlayStation 5, il n’existe pas de solution sur disque externe. Les disques au format M2 sont des disques SSD à installer en interne, à l’intérieur de la console. La procédure ne semble pas spécialement compliquée et je me notes les informations de la fin de l’article de JeuxVideo.com ici-bas, si d’aventures, je poussais à me tourner vers cette solution.
La Nintendo 64 est une console que j’ai totalement boudée pendant de longues années. Je n’ai donc pas suivi l’arrivée de la licence Extreme G de Probe et Acclaim lorsque le titre sortira en 1997 sur la console.
A cette époque, je joue sur PC et dans le créneau, ce sont des titres tels que Wipe Out et Hi Octane auxquels je me suis essayé, je l’avoue sans grande réussite.
Extreme-G - N64 (Acclaim - Probe, 1997)
WipeOut - MS DOS (Psygnosis, 1995)
Hi Octane - MS DOS (Electronic Arts - Bullfrog, 1995)
Ce n’est qu’en 2002 que je découvrirai la série Extreme G avec l’épisode 3 puis Association sur ma Playstation 2. Des courses endiablées et folles de motos futuristes, le tout sur des bandes son électro particulièrement géniales, de quoi à l’époque m’occuper en attendant de pouvoir découvrir quelques années plus tard F-Zero GX sur GameCube.
XGIII : Extreme G Racing (Acclaim, 2001)
Trouvé pas hasard chez chez Mario Shop, XGIII : Etreme G Racing de course de moto futuriste super rapide était vraiment très sympa. Difficile à prendre en main, mais une belle alternative à F-Zero chez Nintendo… Les environnements étaient bien réalisés et surtout les musiques Trance entrainantes… Bref, ça décoiffe !
Je me plonge aujourd’hui dans ce premier Extreme G en tâchant de le regarder avec le regard d’un joueur de la fin des années 90. Lorsque le titre sort sur la Nintendo 64, il vient offrir une autre vision du jeu de course que ce que propose Mario Kart 64, d’autant qu’à l’époque, le nouvel épisode de F-Zero n’est pas encore sorti.
Graphiquement, les motos en 3D sont particulièrement rigides, bien plus que les vaisseaux de WipeOut. Ce n’était peut-être pas très attractif en 1997, aujourd’hui, je trouve que cela apporte un effet rétro assez amusant.
En solo, la prise en main est excellente ! On ressent cette vitesse folle, bien plus que sur le Pentium 120 MHz et ma petite carte graphique de l’époque. Ce sentiment de vitesse qui fera d’ailleurs partie de l’essence de la série.
Côté musique, Extreme G offre déjà une B.O. électro de qualité, totalement dans la mouvance de l’époque, une approche plus à mon goût que le côté underground de Wipe Out.
Oui, ce premier Extreme G me donne une bonne impression, les circuits essayés sont réussis, tortueux, plongeant, et j’y retrouve le plaisir de jeu que j’ai pu avoir avec les épisodes sur PlayStation 2.
Il semble qu’à l’époque le multijoueur pêchait de ralentissement…. Cela a-t-il été corrigé avec l’arrivée du jeu dans le catalogue du Nintendo Online ?
Si le personnage de Lagaff pouvait difficilement trouver sa place dans un jeu vidéo hors France, l’idée du studio français Titus fut donc de simplement remplacer ce dernier par sa mascotte, un Renard devant dès lors retrouver sa dulcinée à Marrakech en traversant, les quartiers mal famés de Paris, les catacombes, les pyramides… Bien évidemment le « scénario » d’origine collait parfaitement au personnage de Moktar devant rejoindre sa Zoubida, à l’image du sketch à succès de l’humoriste français Vincent Lagaff !
D’abord disponibles sur Ordinateur PC, Amiga ou encore Atari, le jeu de plateforme offrait des graphismes colorés très réussis, dès sa sortie en 1991 pouvant rivaliser avec les premiers titres de la Megadrive et Super Nintendo. Le gameplay était plutôt original, tout en poursuivant l’idée proposée dans The Blues Brothers sorti 1 an plus tôt, notre héros peut ramasser des objets, caisses, fléchettes,… pour se débarrasser des ennemis, mais également transporter des trempolins et autres balles magiques pouvant également être utiliser pour accéder à des endroits en hauteurs. C’est dès lors tout la force de ce Titus The Fox, les niveaux sont remplis de passages secrets et autres raccourcis.
Très vite, la difficulté s’élève ! Il faudra évidemment trouver la sortie de chaque niveau, pas tellement linéaire, mais explorer celui-ci jusqu’à trouver le code secret, sésame permettant de reprendre l’aventure à un niveau précis lorsque nos vies sont perdues.
Finalement, le point négatif de ce jeu, comme une bonne partie des titres de Titus, c’est ce scrolling à écrans saccadés…
La cartouche de Titus The Fox sur Game Boy (Titus, 1993)
Alors, en 1993, lorsque je glisse la cartouche dans la console de mon ami, il faut bien admettre que la Game Boy a déjà eu l’occasion de nous offrir de belles réussites de jeux de plateforme : Astérix vient de sortir, mais nous avions droit durant l’été à l’incroyable Kirby’s Dreamland ! Un an plus tôt Nintendo élevait déjà le niveau de ce que la console monochrome pouvait proposer avec Super Mario Land 2 !