J’avais imaginé il y a quelques semaines, avant que d’autres préoccupations ne viennent polluer mon esprit, faire le point sur la seconde année de mon abonnement PlayStation Plus, « imposé » lors de l’achat de la PlayStation 5 en 2022. Si j’avais plutôt été convaincu l’année dernière, il me fallait bien admettre que les jeux « offerts » entre aout 2023 et juillet 2024 ont loin d’avoir été fantastiques, hormis peut-être Tunic, finalement le seul jeu auquel j’aurais eu le temps de jouer sur les 18 ajoutés à mon catalogue hors d’une offre qui en proposait tout au long de l’année un peu plus du double.
J’avais donc depuis un moment déjà décidé de ne pas reconduire l’abonnement PlayStation Plus Essential qui serait proposé au prix plein de 72€, mais je ne m’attendais pas à découvrir que cela fait, tous les jeux « offerts » depuis 2 ans allaient alors ne plus être fonctionnels, ce qui me fait près d’une 50aine de jeux qui disparaissent de mes armoires virtuelles.
Voilà qui m’apprendra à faire confiance à cette nouvelle manière de consommer du jeu vidéo, rien de tel que les versions physiques !
J’aurais pourtant bien eu envie de poursuivre mon aventure entamée avant mes congés avec Tunic et les filles déchanteront quand elles constateront que NBA 2K23 n’est plus dispo !
Annoncé déjà depuis 2017, je m’étais déjà arrêté il y a 2 ans sur le titre indé Tunic dans l’une de mes chroniques « Pacman Syndrome« .
Depuis lors le jeu de Isometricorp Games est sorti sur différents supports. Titre onirique et plein de mystère, Tunic fait indéniablement penser à une aventure de Link sauce The Legend of Zelda, vous en conviendrez.
J’ai longuement attendu une occasion pour acheter le jeu, malgré sa sortie sur cartouche, il n’a pas su se faire une place sous le sapin et c’est finalement sur la PlayStation 5 que j’ai fini par pouvoir y jouer.
Bienvenue dans la Forêt de l’Est – Tunic sur Nintendo Switch
Après quelques sessions de jeux un peu plus longues, je ne peux que confirmer être sous le charme de Tunic, particulièrement beau sur ma PlayStation 5, même si j’avoue que je préférerais y jouer au calme sur ma Nintendo Switch. Il faisait partie des titres offerts avec l’abonnement Playstation, peut-être le seul bon jeu offert cette année et j’attendais pour y jouer depuis un long moment, je n’allais pas faire le difficile.
Si l’on retrouve une ambiance qui rappelle effectivement les épisodes vu de haut de la série The Legend of Zelda, le titre indé puise également beaucoup dans l’exploration et la découverte, à l’image par exemple de FEZ, un autre titre que j’aime tout particulièrement.
On découvre petit à petit le monde et sa cosmétique flat/rétro ainsi que les mécaniques pour y progresser, se défendre et résoudre des énigmes.
L’un des éléments clés de Tunic est entre autres la quête du manuel du jeu, qui nous permet de petit à petit comprendre où aller, comment,… et qui sait peut-être même décrypter les idéogrammes des différents menus pour les plus courageux.
Un coup de cœur à n’en pas douter, mais qui me demandera de trouver des petits moments de calme pour m’y plonger.
Le weekend dernier, je me suis penché sur l’adaptation de Rayman Origins sur 3DS sorti en 2012, soit une année après les versions de salon.
À sa sortie fin 2011, le retour de Rayman est un évènement en soi. Depuis de longues années, le jeu de plate-forme à l’ancienne, en 2D s’était fait plus que discret derrière les productions en masse misant sur des univers en 3D !
Avec Rayman Origins, Ubisoft relance un genre qui sera rapidement suivi de nombreux autres come back de Mario, Donkey Kong et Sonic, entre autres !
Graphismes incroyables, musiques énergiques et composées pour suivre à la lettre l’action changeante du jeu, Rayman pouvait par ailleurs se lancer dans l’aventure accompagné d’une bande de copains, offrant un jeu en coopération locale jusqu’à 4 joueurs.
Aujourd’hui encore, Rayman Origins fait partie des jeux qui m’ont marqué dans ma vie de joueur, mais qu’en est-il de sa transposition sur la petite portable de Nintendo comparativement à l’œuvre initiale à laquelle j’ai joué sur ma PlayStation 3 !
Double Dragon sur la Game Boy est l’un des tout premiers jeux auxquels j’ai joué sur la portable monochrome de Nintendo, peut-être même avant Tetris. En effet, un peu avant que la folie des Tetraminos n’envahisse les foyers, le rayon jouets de mon GB, un peu avant Saint Nicolas 1990, place une borne de présentation de la Game Boy avec non pas Tetris ou Super Mario Land, mais Double Dragon !?
Double Dragon (Technos Japan Corp. 1990)
Choix étrange, peut-être motivé par l’intérêt du responsable du magasin, mais à bien y réfléchir dans le line up de la console en France et en Belgique, le titre de Technos Japan propose des graphismes qui tirent les qualités de la console vers le haut, bien au dessus du premier Super Mario Land. De plus, le niveau de difficulté du jeu permet de plus facilement canaliser la file de gamins qui attendent leur tour !
À cette époque, je viens de découvrir la série avec Double Dragon II sur PC. Cette adaptation est loin de mettre à l’honneur le jeu de Beat’m all de la borne d’Arcade avec ses 4 couleurs CGA, le PC Speaker et un scrolling saccadé. En revanche, l’épisode Game Boy est porté par une musique énergique qui reste en tête, une prise en main assez simple. A pour les coups de poings, B pour les coups de pieds et les deux boutons en même temps pour sauter avec un coup de pied.
De grands sprites, mais des couleurs criardes. Double Dragon II sur PC manquait un peu de charisme. — Source : Mobygames, 2000
Avec un peu d’entrainement, on arrive rapidement à parcourir le premier niveau, à ramasser une batte de baseball, des cartons ou des bidons à les lancer sur nos adversaires ou à attraper ce dernier pour le rouer de coup tout en évitant avec aisance ceux des ennemis.
Oui, la prise en main de Double Dragon sur Game Boy n’est pas compliquée et laisse de bons souvenirs… En revanche, le tout premier Boss est beaucoup plus difficile à vaincre. Trop près, il vous attrape et votre jauge de vie s’épuisera très vite. Il faudra donc louvoyer et trouver une tactique pour le vaincre,… un bonne raison d’acheter la cartouche !
Double Dragon manquait depuis un moment dans ma collection Game Boy. Malheureusement, la cartouche récupérée est dans un mauvais état
Moins joli, mais particulièrement fun, la version Commodore 64 de Double Dragon restera ma préférée. — Source : Mobygames, 2003
Certes, la version Game Boy n’a pas de quoi rivaliser avec la version Arcade qui permet par exemple de jouer à deux en même temps. Les musiques reprennent les thèmes du jeu, sans la moindre rythmique, la piste étant réservée au bruitage. Découverte quelques années plus tard, je lui préférais nettement la version Commodore 64, même si les graphismes sont un peu moins précis que sur Game Boy, mais ce nouveau genre de jeu avait su m’intéresser et me mènera ensuite vers Golden Axe, Tortue Ninja – Arcade Coin Up, Street of Rage et bien d’autres…
Le printemps s’est poursuivi à la recherche et la découverte d’autres jeux issus de la ludothèque de la Game Boy Color avec parfois la surprise de constater que si l’on retrouve plus de recyclage de jeux des années 80 que je ne l’imaginais.
En effet, je gardais à l’oeil deux titres qui m’avaient marqué à la fin des eighties. Paperboy, titre que mes filles aiment beaucoup, ainsi que Wings of Fury, un jeu découvert sur le PC de mon voisin et qui m’avait laissé un très bon souvenir à cet époque. Je les imaginais tous deux retravaillé proprement et exploitant les spécificités de la portables de Nintendo, il n’en est rien, vous allez pouvoir le découvrir !