C’est un vaste débat dont tout le monde parle depuis mercredi dernier. Notre gouvernement a annoncé la ré-ouverture des écoles primaires et gardiennes pour l’ensemble dès élèves pour le 8 juin.
Papa en profite pour faire un petit cours de Géographie
Il y a quelques semaines à peine, nous imaginions encore les enfants partis pour rester à la maison jusqu’à septembre, comme le voulait la tendance et la reprise dans un contexte très controlés des élèves de dernières années en primaire et secondaires. Il y avait entre temps la possibilité de voir les camps d’été et stages s’organiser… Mais en quelques semaines, force est de constater que le déconfinement s’est accéléré, la vie autour de nous semble avoir repris un rythme plus rapidement que nous ne l’imaginions. Même si cela nous inquiète un peu, c’est aussi un signe positif.
Oh, on peut entendre beaucoup d’argument pour ou contre ce retour des enfants à l’école. On peut aussi entendre beaucoup d’avis à l’encontre de toutes les mesures prises (ou pas prises par ailleurs) par nos politiciens et leur équipe d’experts… Mon billet n’est pas vraiment là pour polémiquer sur le sujet. Ici, nos 4 monstres ont, je pense, beaucoup de chance. Ils ne sont pas seuls, ils ont tout ce qu’il leur faut pour jouer, ils ont du soleil, un jardin, un vélo, un quartier calmes, une console, de quoi appeler leur copains et copines et même, et même, depuis une semaine, une grande piscine pour se défouler !
Pourtant, nous sommes aujourd’hui positifs à ce retour à l’école. Je ne vous aurais pas répondu la même chose il y a 15 jours ! Car le contexte a changé, les courbes et statistiques que je suis quotidiennement vont clairement dans une situation rassurante.
Et les enfants ? Je ne vais pas vous dire « qu’ils en ont besoin », mais ils se réjouissent de ce retour à l’école pour revoir leurs maitresses, leurs camarades, apprendre sans avoir Papa et Maman sur le dos, voir autre chose que « chez nous ».
8eme album parmi mes préférés, celui de Jenifer qui est aujourd’hui ma chanteuse préférée. Je pourrais juste vous déposer la couverture de l’album sans rien dire et vous laissez réagir ! « Ah oui, moi aussi, elle déchire », « Nan sérieux, toi Cyborg Jeff tu écoutes JENIFER !? »… Mais vous me connaissez, j’ai toujours quelques choses à rajouter !
J’ai regardé la Star Ac’. C’était la première émission de télé réalité que je découvrais à la télévision à une époque où YouTube et Netflix n’existait pas,… Ou Internet n’était encore qu’à ses débuts. J’ai donc vécu devant le petit écran 36cm de la salle à manger la naissance de Jenifer du Château à la scène !
C’est vrai, c’était alors bien différent de mon style musical électronique, mais j’aimais vraiment la vibration de sa voix lors de chacun des « Primes ». Je m’en souviens encore « D’aventures en aventures« , « Gimme Gimme », « En Harley Davidson« … et lorsque vinrent les premiers singles, il fallait bien admettre qu’ils étaient très sympas, jusqu’à la sortie de ceux de la génération « Ma Révolution« .
En 2013, nous voilà en route pour notre première escapade dans le sud de la France avec une étape entre Dijon et Lyon. Je me souviens parfaitement de ce moment. Alors que nous allions reprendre la route, j’attends madame qui est allé chercher des pains au chocolat dans une boulangerie. Je suis dans la Kangoo, le soleil se lève sur une jolie propriété cachée derrière un mur de vieilles pierres, cela sent bon les vacances et passe alors à la radio sa nouvelle chanson « Sur le fil » ! Wouw mais elle est génial cette chanson. Elle l’accompagnera toutes les vacances. Au retour, j’irai chercher l’album à la Mediacité que j’écoute depuis très souvent au côté de son album Ma déclaration, reprises de Chansons de France Gall.
Aujourd’hui j’écoute surtout son nouvel album Nouvelles Pages, particulièrement réussi, les textes sont encore plus parlant… Mais cela restera L’amour et Moi qui marque la prise de conscience !
Et puis, de cette génération « Star Ac' » il y aussi un ré-écoute de morceaux que je trouvais alors « ringard » qui ont pris un peu plus de sens, ce premier pas dans le constat que les textes des chansons d’avant étaient souvent plus intéressant que ceux de bons nombres d’artistes d’aujourd’hui… Bref, je vous laisse un « Sur le Fil » à écouter !
Déconfinés, déconfinés, c’est un concept ! Mais dans les faits, nous sommes partis ici pour prolonger de 3 mois supplémentaires la situation actuelle et ce n’est pas mentalement pas facile à gérer. Les vacances de Pâques annulées, il restait encore un maigre espoir d’envisager profiter de l’été, mais aujourd’hui, il est claire que les Grandes Vacances se résumeront à peu de chose prêt à notre quotidien, avec le télétravail et les devoirs du matin en moins ! 4 jeunes enfants à la maison 24h sur 24 pendant 6 mois, on va tenir bon ?
L’écosse, c’était déjà perdu depuis un bon moment, on espère à peine récupérer le coût des billets d’avion. Il est peu probable que les enfants rentrent à l’école d’ici la fin de l’année. Vu l’organisation nécessaire pour encadrer les élèves de 6° primaire, j’imagine mal les écoles envisager une phase supplémentaire qui accueillerait plus d’enfant. Serions-nous d’ailleurs près à l’envisager ?
Et cet été. Même s’il n’a pas été annulé, j’imagine difficilement que s’organiserait le Camps des Louveteaux des enfants début juillet. Auront-ils même la possibilité de participer aux stages déjà réservés ? C’est un coup dur tant pour tous ces organismes et ASBLs qui sont à l’arrêt depuis des semaines, mais aussi pour nous qui avons payé des cotisations pour des activités qui n’ont pas lieu.
Illustration de substition — Les Estivales Pairi Daiza, 2018
Ah, vous me direz que les Musées ou les parcs animaliers sont ouverts ! C’est tout à fait exact et cela permettra à beaucoup de pouvoir prendre l’air en vacances, mais je vous avoue qu’avec 4 enfants, payer près de 200€ pour aller à Pairi Daiza (et Dieu sait que nous aimons nous y rendre) dans un mode de visite imposé, sans pouvoir faire de pauses repas dans les restaurants, sans pouvoir se poser dans les plaines de Jeux,… le tout en portant tous le masque. Bref, ce n’est pas très attirant et on peut oublier l’appareil photo !
La restriction de l’affluence pour les premiers jours avait pour objectif d’éprouver le dispositif mis en place pour accueillir les visiteurs en toute sécurité (multiplication des lignes d’entrée, mise en circulation à sens unique des chemins, respect de la distanciation sociale, surveillance par les Corona-Stewards, port du masque là où Pairi Daiza l’exige…). Ces deux jours de tests se soldent par un succès, le parc va progressivement accueillir, en nombre limité, ses premiers visiteurs d’un jour. — RTBF
Partir à Brugges et ne pas pouvoir faire les boutiques, se rendre à la Mer du Nord qui serait la seule destination possible dans un contexte pareil… Partir en balade sans pouvoir se poser sur une terrasse,… Non définitivement, j’ai bien du mal à imaginer aujourd’hui comment vivre des vacances autrement que dans mon jardin… Et même en y installant une piscine pour les enfants, cela fera quand même 6 mois à la maison… Que faire ? …
Mai, c’est tout un printemps au moins que nous serons restés confinés. Dès aujourd’hui les premiers signes d’un déconfinement se sont amorcés. Les courbes statistiques chutent, les commerces ré-ouvrent, les restrictions s’assouplissent et la semaine prochaine, certains enfants retourneront à l’école. Chez nos voisins français, allemands et même italiens, la vie se réamorce également.
La vie ? Est-ce cela ? Vivre caché derrière un masque, compter sur ses doigts qui l’on pourrait revoir pour boire un verre à bonne distance avec chacun son petit bol de cacahuètes. Faire la queue pour entrer chez Brico acheter 3 ampoules, faire la queue pour déposer ses enfants à l’école, faire la queue pour rentrer en classe, passer au petit coin.
Mais dans certains foyers, il sera peut-être nécessaire de se séparer pour appliquer la règle des « 4 » (colocation, gardes alternées). Ce n’est pas la panacée, mais ce sera toléré : le père peut avoir son cercle d’un côté, et la mère de l’autre. Mais ces deux cercles ne pourront en aucun cas se réunir sous le toit du foyer en question. Même de manière différée. Prenons encore le cas d’un ménage d’une famille de six personnes. Elle ne peut être reçue nulle part au complet. Mais elle aura le droit de recevoir à domicile deux couples d’amis, ou une autre famille de quatre personnes, par exemple. Ce qui crée un nouveau silo de 10 personnes. Et au-delà de la question du lieu de rendez-vous, l’élément le plus important et de ne pas briser ce cercle de 10, en y faisant entrer de nouveaux individus. Le respect des silos facilitera le suivi des contacts, si l’une des personnes du groupe venait à être malade. (A lire dans Le Soir)
Je me sens en sécurité dans ma maison, confiné. Je n’ai pas envie de reprendre une vie A-normale. Chez nous, aucun des enfants ne sont actuellement concernés par le reprise de l’école. Tant mieux. Même si c’est d’un pénible de faire la classe à toute la tribu, je préfère qu’il en soit ainsi. Pour l’heure, le télétravaille reste la norme et j’ai la chance de pouvoir travailler ainsi. Même si la session extraordinaire d’examens en ligne risque d’être stressante. Madame de son côté se prépare à ré-ouvrir le studio en maximisant les règles de sécurité. C’est un sentiment partagé de sortir de voir tout son travail à l’arrêt et d’ouvrir une brèche dans la bulle de protection formée jusqu’ici… Et les aides de l’état qui tardent…
A la maison, le temps devient long. J’ai l’impression que nous avons déjà tenté d’organiser tout ce qu’il était possible de faire pour changer les idées de chacun. Bricolages, jeux de société, longues balades, barbecue, diner sur la terrasse, films en famille,… Et dire que cela risque de durer ainsi jusqu’à la rentrée de Septembre pour eux… Je n’imagine plus le camps Louveteaux s’organiser, les stages d’été risquent bien de sauter en partie… Et les vacances ? Faire la queue pour faire des visites ? se promener à Pairi Daiza le masque sur la nez ? Bof…
Je vous avoue, Mai me déprime un peu… Ici, nous avons entamés quelques travaux pour rendre l’été plus agréable, mais cela implique d’être encore un peu plus confinés à l’intérieur, les enfants devant éviter d’aller dans le jardin où ils avaient l’habitude de se défouler tous les quatre quand le soleil brillait !
Confinés pour confinés...
Bon, cette terrasse commence à souffrir du temps...
Bon, cette terrasse commence à souffrir du temps...
On profite du jardin et du soleil !
On profite du jardin et du soleil !
On profite du jardin et du soleil !
On profite du jardin et du soleil !
On profite du jardin et du soleil !
Rose et les cochons !
On profite du jardin et du soleil !
Confinés pour confinés...
Nous avons donc redoublé d’inventivité pour les occuper. On a ressorti un temps les Micro Machines, Rose est venue donner un coup de main à Charly pour s’occuper des ‘Chons. On a fait de nombreux bricolages, des dessins à ne plus avoir de feuilles de brouillon. Du pain, des pâtisseries, des cookies, des gâteaux…. Arf, voilà l’Air pulsé du four qui nous a lâché … On s’est donc même organisé pour faire une grande balade jusqu’à Plaineveaux en passant enfin par La Roche aux Faucons ! Enfin, on s’est organisé un super petit déjeuner et un repas en amoureux sur la Terrasse de l’avant !
Tenter de faire les idées de bricolage de l’école pour te fêter avant les devoirs du matin, devoir laisser tomber celle de les faire chanter tous les 4 sans dispute, te préparer un gros tas de farine collante plutôt que des crêpes quand tu te lèves… Caramba, difficile d’être à la hauteur pour te fêter comme tu le mérites, ma Snorkys !
Mais j’ai tout de même réussi à te faire une petite surprise originale qui te rappelera que tu es la meilleure maman de leur cœur ! Qu’ils t’aimeront toujours un peu plus fort. Même si les larmes coulent encore et même s’ils ont eu tord, tu les serreras dans tes bras encore un peu plus fort, car tu la maman de leur cœur.