Les zombies n’ont qu’à bien se tenir !
C’est un peu comme il y a vingt-cinq ans…
Après avoir survécu à l’ambiance stressante de Resident Evil 3: Némésis sur la PlayStation de Madame, nous avions enchaîné à l’époque avec Resident Evil 2, découvrant les épisodes dans le désordre — mais avec la même fascination pour ce nouveau genre que Capcom venait d’imposer : le Survival Horror.
Et voilà qu’un quart de siècle plus tard, à l’approche d’Halloween, l’envie de se défaire de quelques zombies s’est à nouveau fait sentir. Après avoir bouclé avec plaisir le remake de Resident Evil 3 sur notre PS5, j’étais finalement convaincu par la qualité de cette relecture moderne. L’occasion rêvée, donc, de donner une seconde chance au remake de Resident Evil 2, premier de la série à bénéficier du moteur RE Engine.
Quand le jeu est sorti durant l’hiver 2019 sur PS4, je me souviens avoir été bluffé : visuellement superbe, terriblement immersif, et cette impression de retrouver le commissariat de Raccoon City encore frais dans ma mémoire.
Mais très vite, les cinématiques, l’ambiance moite et les zombies dégoulinants m’avaient refroidi. Peut-être aussi parce qu’à l’époque, avec de jeunes enfants à la maison, les soirées “angoisse et sursaut” n’étaient pas vraiment à l’ordre du jour.

Aujourd’hui, les monstres ont grandi. Le plus grand s’intéresse à The Last of Us et The Walking Dead. Les filles voudraient regarder Stranger Things. Alors une fois la petite dernière couchée, on peut enfin se dire : “Allez, on se matte du zombie !”
Et quelle claque visuelle encore une fois. Ce Resident Evil 2 est presque aussi impressionnant que le troisième remake. Peut-être Claire Redfield est-elle un peu plus raide à l’écran que Jill Valentine, mais l’atmosphère, elle, fonctionne toujours à merveille. C’est surtout dans son gameplay, hérité de 1998, que le jeu se montre un peu plus daté.
Le commissariat de Raccoon City reste un formidable terrain de jeu, mais aussi un vrai labyrinthe : clés à retrouver, allers-retours incessants, énigmes à tiroirs… Le tout est encore très “old school”, surtout après le rythme plus nerveux du remake de Resident Evil 3.
Et pourtant, petit à petit, le charme opère à nouveau.

Viennent ensuite les chapitres autour de la jeune Sherry, dans l’usine puis le laboratoire. Et là, ma mémoire avait complètement effacé ces passages. Redécouvrir ces zones, plus directes, plus orientées action, m’a redonné goût à l’aventure. Pas de Némésis cette fois, mais des monstres gluants et collants qui remplissent très bien le rôle.
En quelques soirées, Resident Evil 2 Remake fut, lui aussi, bouclé.
Et une fois les zombies réduits en bouillie, difficile de ne pas se dire : “Et si on tentait maintenant Resident Evil Village… ?”






