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Month: août 2019

Souvenirs altérés

Souvenirs altérés

Depuis un peu plus de 10 ans, je tente de tenir à jour mon TOP 50 de jeux-vidéo intergénérationnel. Ce dernier est évidemment plus que subjectif et n’y figure pas spécialement les « meilleurs jeux », mais plutôt ceux qui m’ont marqué à une époque donnée et le sentiment magique, difficile à décrire parfois qu’il m’inspire encore aujourd’hui. Dès lors, aujourd’hui, pour qu’un titre s’y glisse, il lui faudra me faire un sacrée effet « Waouw ». Ces 5 dernières années, x titres s’y sont donc distingués : le reboot de Tomb Raider (10°), Horizon Zero Dawn (17°), Final Fantasy XV (35°), Beyond two Souls (36°), Monument Valley (38°) et Detroit : Become human (50°).

Tenant longtemps, la 1° position, la série Résident Evil, menée par le 4° opus auquel j’avais joué sur Game Cube en 2005 a fini par se faire détrôner par l’inoubliable Final Fantasy X. C’est ici la vague de nostalgie et les diverses ré-éditions qui ont eu un impact. Ces dernières années, les nouveaux épisodes du survival horror de Capcom n’ont plus réussi à me faire frissonner et les ré-éditions ne m’ont pas permis de retrouver le plaisir ressenti à l’époque. Peut-être le visiblement très réussi reboot de Résident Evil 2 aurait-il pu changer la donne, mais je n’ai pas eu le courage de m’y mettre.

A coté de cela, il y a déjà quelques années maintenant, nous avions replongé un temps dans le remaster HD de Final Fantasy X sur Playstation 3 avec de belles heures de plaisir à revivre l’aventure de Tidus et Yuna qui nous avait transporté par le passé madame et moi et ce malgré, un remaster HD assez sommaire.

Dès lors, je m’étais imaginé revivre le même genre de sensation à tentant de nous replonger dans Final Fantasy XII avec la version Zodiac Age ré-éditiée sur PS4 l’année dernière.

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Dernière ligne droite avant la rentrée

Dernière ligne droite avant la rentrée

Et oui, c’est « déjà » pour moi la dernière ligne droite avant la fin des vacances ! La Toscane semble déjà à des années lumières, tout comme les deux vagues de canicules montant jusqu’à 40° qui ont fait transpirer la Belgique et toute l’Europe au mois de juillet. Depuis quelques semaines, il fait froid, venteux et humide au point de ressortir un gilet le soir ! Ces vacances étaient quoi qu’il en soit plus que nécessaire. Le besoin de rupture avec le quotidien était devenu vitale tant les mois de mai et juin avaient été éprouvant. Et ce quotidien là semble resté derrière nous, tant mieux !

Ils sont enfin rentrés !
Ils sont enfin rentrés !

Après la Toscane, les grands sont partis 10 jours en camps. Pas facile pour la petite dernière de s’occuper sans eux, mais je garde de bons moments à la regarder jouer comme une grande avec les LEGO, Playmobils ou ses poupées. Rose me rappelle alors encore plus son grand frère qui inventait des tas choses dans sa tête avant l’arrivée de toutes ses soeurs.

Alors qu’il ne me reste plus que quelques jours avant un premier mariage qui sonnera la fin de mes congés, je garde un sentiment de ne pas avoir fait « assez » avec eux. Mais qu’il est difficile de faire des activités avec les 4 en même temps, chaque jour, pendant que maman travaille. Nous avons tout de même pu faire quelques partie de Battle Gum, le jeu de société préféré d’Alice et Juliette ainsi qu’une partie bien plus stratégique avec Charly sur notre Hotel vintage en utilisant comme à notre habitude des Micro Machines comme pions. On même a fait des gâteaux avec papa, des bricolages avec maman…

Les vacances furent l’occasion de constater que les cours de piscine des trois grands ont été bénéfique à leur autonomie, mais il faudra surveiller Rose qui elle, n’a peur de rien ! Une fois les gonfleurs aux bras, elle se jette dans l’eau ! Rose nous a également offert ses premiers coups de pédales en vélo lors de nos balades au bord de l’Ourthe.

Manette réparée par Santo, plus qu'à remonter tout cela !
Manette réparée par Santo, plus qu’à remonter tout cela !

J’ai pris quelques moments pour jouer au jeux-vidéo avec eux, mais ils finissent par se chamailler. Il faut bien admettre que le dernier Crash Team Racing est vraiment gaie, mais 2 manettes pour 5, ils ne sont pas habitués à ce genre de restriction. J’ai bien tenté de m’arracher les cheveux dans la mise en place des « mods » dans Minecraft pour Charly. Mais malgré les instructions détaillées de mon Parmy, nous n’avons encore rien de concret ! Je me suis offert une petite soirée sur FEZ, une soirée Commodore 64 avec Santo histoire de terminer Ghoults & Goblins avant d’exploser la manette sur Giana Sister et la semaine dernière une journée découverte de la Sega Saturn, sur laquelle je reviendrais plus tard.

Je nous avais trouvé la version remaster de Final Fantasy XII, histoire de passer quelques soirées avec madame dans ce jeu qui m’avait laissé un bon souvenir il y a bientôt 12 ans. Mais force de constater que le rythme de cette grande aventure ne colle plus à notre rythme de vie… Et aux coté d’une parenthèse lecture de l’autobiographie de Jim Destroy et l’âge d’or de la presse vidéoludique, ce sont les séries TV qui auront pris de plus en plus de place : Ozark S1-S2, Big Little Lies S2, Les derniers Tsars, The Handmail’s tale S3, Chernobyl, La Casa de Papel S1.

Tout cela sera vite loin, les balades en vélo, la tête sous l’eau, les aventures dans les arbres à Forestia… Le quotient toque déjà à la porte, les mallettes se remplissent,… septembre n’est déjà plus très loin !

« Together & I », mon 6° album de musique, sorti il y a 20 ans

« Together & I », mon 6° album de musique, sorti il y a 20 ans

C’était il y a 20 ans, l’été 1999, je terminais le 6° album de Cyborg Jeff : Together n I. A l’époque je parle encore anglais comme un moustique russe, mais l’idée de ce titre était mettre  en avant cette forte sensation fantastique de travail musical collaboratif, force principale de cet album qui aurait pu tout autant s’appeler Creadream, le nouveau nom de notre rassemblement musicale « Creadream Sound Studio ».

Cyborg Jeff prend ses marques dans sa nouvelle chambre.
Cyborg Jeff prend ses marques dans sa nouvelle chambre.

Nous sommes en 1999, et Internet ne représente encore pas grand chose pour moi. Je viens de terminer avec brio ma première année de Marketing à l’ESEJ et je me sens entouré d’amis, d’ondes positives propices à faire exploser le potentiel de ce logiciel fantastique qu’est Impulse Tracker, un programme de musique à la sauce Demoscène issus du monde Amiga et tournant sur mon PC en mode MS-DOS !

Et parlons-en de Demoscène, depuis le début de l’année, j’ai cette idée qui me trotte en tête avec le frangin de faire des démos ! Enfin, qu’il fasse des démos, moi les musiques ! Voilà qui change des musiques d’EuroDance et de Pop à la gratte !

Je lui propose donc de nombreux projets sur le disque dur : Polycosmos, une parodie de Worms et de Titanic… Et nous voilà finalement en route avec Gino pour notre première Demoparty, la Inscene’99 où « Back to Paradise » et « El Ritmo Latino » entre autre, remporteront les 2 concours de la section musique et d’où je reviendrais avec un toute nouvelle carte son Sound Blaster Life qui à terme m’offrira encore plus de possibilité musicale.


Mais c’est bien sur aussi tous ses amis et nouvelles rencontres qui ont une importance capitale dans cet album !

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La Toscane en mode famille nombreuse (2° partie)

La Toscane en mode famille nombreuse (2° partie)

Le temps passe tellement vite, tant de choses se sont déjà passées depuis notre retour d’Italie. Les soirées à boire un petit Apérol avec madame pendant que les enfants mangent leur pizza au soleil tombant sur la terrasse d’un restaurant toscan me semblent être un lointain souvenir déjà. Il est temps de vous emmener dans cette 2° partie de nos aventures dans les collines du Val d’Elsa à la découverte de Monteriggioni, Florence, Sienne poussant jusqu’aux archipels toscans. Bien évidemment en 10 jours, il ne fut pas possible de visiter l’ensemble des idées préparées dans mon roadbook !


Plus rien dans les assiettes, mais c'était vraiment bon !
Plus rien dans les assiettes, mais c’était vraiment bon !

J6. Monteriggioni – Colle di Val d’Elsa – Casole d’Elsa (61km)

Où allons-nous aller aujourd’hui ? Pendant que les enfants rendent visite aux animaux de la petite ferme, j’essaie de prendre la température auprès de notre hôte Roberta. Demain, c’est le Pallio à Sienne. C’est un grand évènement, la place centrale de la ville est pour l’occasion transformée en course de chevaux. Cela doit probablement offrir de magnifiques photos, mais avec quatre jeunes enfants… Cela va rendre probablement les choses un peu compliquées et les accès en voiture seront également probablement plus complexes. Peut-être vaut-il mieux prévoir Sienne après cet évènement plutôt qu’avant. Par contre, aujourd’hui il semblerait que l’on fête la Saint Martin à Colle di Val d’Elsa, avec festivités et feu d’artifice. Nous pourrions-nous prévoir cela pour la fin de journée et partir visiter la ville médiévale fortifiée de Monteriggioni qui ne se trouve qu’à une vingtaine de minutes de la Casa Verniano.

Perdu dans les collines du Val d'Elsa
Perdu dans les collines du Val d’Elsa

Il faut un peu grimper pour s’y rendre et… ce n’est pas bien grand. Quelques petits commerces autour de la place principale, un accès payant aux remparts, des restaurants hyper touristiques loin de la gastronomie attendue en Italie. Mais une affiche qui nous inspire ! J’avais effectivement repéré qu’un festival médiéval était prévu à Monteriggioni pour le weekend, après notre départ. Mais il semblerait bien que celui-ci démarre en réalité dès le vendredi soir ! Voilà qui devrait offrir une ambiance bien plus vivante à ce bel endroit qui semble encore un peu endormi…

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Un Roi Lion sans émotion

Un Roi Lion sans émotion

Illustration tirée de la vidéo Youtube de Ellejart.

Le Roi Lion, le dessin animé, à sa sortie avait été éblouissant ! Il offrait un retour fort des équipes Disney à produire un long métrage impressionnant avec des animaux comme personnages principaux le tout sur d’incroyable musique de Hans Zimmer et Elton John ! C’était en 1994, et du haut de mes 16 ans, j’avais malgré tout été surpris par ce film pour enfant.

Pumba est probablement le moins convaincant coté émotions !
Pumba est probablement le moins convaincant coté émotions !

Aujourd’hui, Disney joue sur notre fibre nostalgique et dans la douzaine de films sortant de leur studio cette année, de nombreux « remake » envahissent nos cinémas. Après Dumbo et Aladdin, plus tôt cette année, c’est au tour du Roi Lion de nous offrir un peu de magie ?
Si j’avais bien apprécié le remake de Dumbo, le retour de Mary Poppins m’avaient un peu déçu… Je reste ici assez partagé par ce nouveau film du Roi Lion.

Techniquement, c’est une prouesse que d’avoir retranscrit l’ambiance et les scènes à l’identique depuis le dessin animé en animaux de synthèse. Mais rien non plus de bluffant au vu de ce qui a été déjà été produits ces dernières années. A cela, peu de choses ont été ajoutées au film original. L’histoire est identique, sans offrir de surprise, les musiques n’ont pas autant de saveur et… si de nombreux plans sont très beaux, ils n’offrent pas le « Waouw » que le dessin animé avait pu me procurer à l’époque.

Le point noir principal que je lui reproche est qu’au final, tous ces animaux n’ont aucune émotion faciale. Certaines scènes se montrent donc lentes et sans aucune saveur. Là où en dessin animé, les équipes de Disney avaient pu rendre vivant et réaliste leur dessins avec brio…

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