Depuis longtemps, les ordinateurs ont pris beaucoup de place dans ma vie… il faut bien l’admettre… cela a commencé avec un Commodore 64 arrivé en 1983 à la maison et est resté ensuite dans ma chambre jusqu’en 1995-96. Entre temps, un premier PC est arrivé à la maison, d’abord un 8088, que j’ai peu utilisé, puis en 1992 un puissant 80386 DX 40mhz avec 1mb de mémoire et une carte Hercule 2 couleurs… ainsi qu’un disque dur de 20mo. Pas de lecteur 3’1/2, juste un lecteur 5’1/4… Pour l’époque, il s’agissait d’une jolie bombe bridée pour ne pas que nous jouions avec… Mes amis avaient bien souvent un 80286, mais disposait par contre d’une carte son, d’un écran 256 couleurs et d’un lecteur 3’1/2… mais pas de disque dur, ou un bien plus petit… Mais en 1994 couleurs et son apparaitront, grâce au finance du petit frère… afin de faire progresser le développement de nos jeux Bilou et Calimero…
1993-1996
PC 386 DX 40
Processeur : 80386 DX 40mhz
Mémoire : 1mo
Disque dur : 20mo
Lecteur : 5'1/4 -> 3'1/2
Carte graphique : Hercules 2 couleurs -> Trident VGA 256 couleurs
Ecran : monocrhome -> VGA 14'
Carte Son : PC Speaker -> Master Boomer -> Sound Galaxy Pro 2
OS : MS-DOS / Windows 3.11
Magasin : CHG
Musique : Scream Tracker III
Image : Delux Paint
Vidéo : /
Jeux : Grand Prix Circuit, Keen Commander, Moktar, Formula One Grand Prix, Prehistorik 2, Monkey Island, Day of the Tentacle, Game Maker
Cela fait quelques mois que j’en parle… j’avais envie d’une Nintendo 3DS, dernière console portable de la marque sortie il y a déjà plus de 2 ans. Sans être vraiment convaincu par le concept 3D de cette dernière, ce sont plutôt les jeux liés l’univers Nintendo qui ont fini par me donner envie… Les Mario, le prochain Zelda,… Je nous avais choisi le joli modèle collector XL dédié à la sortie du jeu Animal Crossing au mois de juin. Après plusieurs semaines de recherche, j’ai finalement pu en trouver une avant notre départ en Italie. Premières impressions !
Souvenez-vous, j’avais déjà eu l’occasion à quelques reprises de tester la 3DS de Mattéo, le filleul de madame, mais cela ne permettait pas vraiment d’en faire un tour complet. Juste de découvrir le soin apporté à des titres tels que Super Mario Land 3D, Mario Kart 7 ou encore le récent Luigi’s Mansion 2. Tout d’abord, je trouve que comparativement à la DS, cette nouvelle console est très accessible pour sa mise en place, et notamment le paramétrage WiFi qui reste une étape parfois compliquée pour certaines personnes ! On sent clairement l’influence Wii dans les menus, ainsi que la création de son Mii. J’aurais tout de même apprécié retrouvé un petit outil de dessin/chat comme proposé dans la Nintendo DS.
Concernant l’écran 3D. Je reste perplexe. D’autant que bizarrement, j’ai l’impression que la tolérance de position de l’écran devant les yeux afin de bénéficier de l’effet 3D me semble moindre que sur la version classique de la 3DS. Trop régulièrement l’image se dédouble. Le concept restait novateur, c’est bien certain, mais on ne peut pas dire qu’il soit un argument commercial de choc. Quoi qu’il en soit, cela apporte dans les jeux un peu de profondeur sympathique.
C’est donc Animal Crossing, jeu de gestion/social d’une petite ville qui est embarqué sur une carte SD de la console. Le jeu se charge visiblement aussi rapidement qu’un jeu sur cartouche. Dans un style toujours aussi mignon et coloré, Animal Crossing a vraiment un petit style bien à lui qui me plait… et qui plait également beaucoup à madame. Quoi qu’il en soit, Il faut bien admettre que dans l’ensemble cette nouvelle version se distingue faiblement du premier épisode que nous avions acheté à sa sortie en septembre 2004 sur Nintendo GameCube que ce soit coté graphisme ou coté gameplay. Le coté social a été tout de même amélioré, puisqu’il est maintenant possible d’aller se promener dans la ville d’un ami et de le rencontrer, il faudra évidemment pour se faire utiliser la connexion internet et avoir un ou des amis disposant du jeu.
Et de ce coté, Nintendo reste toujours une bonne guerre en retard avec son système de Code Ami un peu complexe à gérer pour jouer ensemble… Une manière de protéger les enfants de l’univers des jeux en réseau.
Animal Crossing a tout suite sur reconquérir ma petite Snorkys et je l’ai retrouvé à de nombreuses occasion entrain de chasser les insectes et embellir sa maison. Mission réussie ! Il semble que quelques concours et autres activités de type mini-jeux sont venues se greffer aux jeux afin de donner plus de profondeur à l’aventure… Mais le concept reste le même, des mini-sessions de jeux une ou deux fois par jour. Cela pourrait donc être un bon compromis pour des adultes comme nous qui avons une vraie vie… Cependant, moi qui n’avait que des fins de soirées pour y jouer… je me retrouvais toujours après les heures de fermeture des échoppes de la ville, ne pouvant donc pas trop avancer dans mon histoire…
Bon alors, qui ne connait pas les Giana Sisters !? Non, il ne s’agit pas de mes deux petites jumelles, notez-que cela aurait été évidemment assez comique si je les avais appelées Giana et Maria. La série Giana Sisters doit évidemment parler à tous bons joueurs sur Micro Ordinateur de la fin des années 80. Imaginez donc, alors que depuis plusieurs mois, je rêvais moi aussi de pouvoir jouer à Super Mario Bros sur ma télévision, j’allais découvrir une disquette qui allait changer ma vie : The Greatest Giana Sister se présentant à l’époque comme un clone de Super Mario Bros pour Commodore 64. Pendant de longues années, Giana Sister est resté pour moi la référence en jeu de plate-forme et s’il fallait un jour m’annoncer une bonne nouvelle vidéo-ludique c’était bien le retour des sœurs Giana… Chose d’ailleurs qui fût faites en 2009 sur la petite Nintendo DS. Graphiquement réussi, l’épisode portable manquait toutefois de challenge pour un amateur de jeux de plate-forme. D’autant que les premières aventures étaient d’un niveau à mon avis plus corsé que le premier Mario.
Alors, vous me demanderez pourquoi diable le fan de Giana Sisters que je suis ne se met à jouer que maintenant au nouvel épisode Twisted Dream, alors que le jeu est disponible sur PC depuis près de 8 mois. C’est vrai, c’est une bonne question ! D’autant que j’ai suivi avec un intérêt extrême la réalisation du projet lancé sur KickStarter et que j’ai régulièrement envisagé d’y contribuer histoire de bénéficier de quelques goodies collector, comme par exemple le CD de la bande son ! La vérité est que c’est dans mon salon que je peux m’octroyer du temps pour jouer. Papa Gamer de 35 ans, je n’ai plus de PC pour jouer, j’ai donc attendu, prier et attendu l’arrivée des Frangines sur ma Playstation 3 !
C’est donc le cœur battant qu’après avoir téléchargé pas moins de 1,5go de données, je lance le jeu… Chargement un peu longuet pour arriver sur l’écran de démarrage du jeu,… sans musique. Une mini animation, puis enfin un peu de musique et zoupla me voilà déjà dans le premier niveau. Ce n’est pas que je ne sois pas pressé de découvrir enfin ce Giana Sisters, mais tout de même j’aurais voulu me sentir déjà dans l’ambiance dès le début… Avec l’adrénaline des premières notes. Sur ce coup-là Black Forest Games me laisse un peu sur ma faim. D’autant que coté mise en situation, l’histoire est bien maigre. D’accord, Giana c’est Giana… Elle doit retrouver sa sœur attrapée dans le vortex d’un diamant magique, c’est grosso modo le même topo que pour l’épisode sur la portable de Nintendo… mais tout de même, je n’aurais pas été contre une petite cinématique, un truc en animation ou que sais-je pour me faire vibrer… Je me retrouve juste au bout d’une prise en main rapide de mon personnage devant un gros monstre qui englouti ma sœur avant de continuer l’aventure. Mwoui… un peu déçu de la mise en bouche !
D’un autre côté, graphiquement, c’est franchement beau ! L’animation visuelle de tout l’univers du jeu lorsque l’on passe du monde « cool » au monde « punk » est vraiment bien réussie et fluide. Dès le début de l’aventure Giana dispose de plusieurs compétences, sauter, casser des blocs, faire des dashs enflammés, double saut, ralentir sa chute… la prise en main de tout cela est assez rapide et surtout pas trop guidée. C’est vraiment intuitif et on s’amuse tout de suite…
Ceci dit, au bout d’un ou deux niveaux, je me pose tout de même la question suivante : Pourquoi avoir tous ces pouvoirs directement accessibles ? Cela n’aurait-il pas été plus intéressant d’en disposer petit à petit ? Évidemment, les niveaux sont construits pour devoir jongler avec tout cela,… mais la question mérite réflexion ? Quoi qu’il en soit, les niveaux sont très sympas à parcourir au début de l’aventure et l’on sent le niveau du jeu plus proche de l’épisode sur Commodore 64 et Amiga. Il faudra assez vite réfléchir un peu pour arriver au bout des niveaux.