Les congés de printemps touchent à leur fin, avec nos trois loustics chargés comme des moustiques, cela aura été super sportifs ! Tout d’abord, monsieur Charly s’est coupé les cheveux à son stage à la ferme, il aura donc fallu passer à une coupe d’été à quelques heures de son anniversaire. Le soleil étant régulièrement au rendez-vous, nous avons été dépenser tout ce trop plein d’énergie au Chateau d’Ice, au parc animalier de La Reid ou encore à Plopsa Coo… Rendu visite à quelques amis, fait griller des saucisses, notre première brocante de l’année… Bref, encore du 100% concentré !
Il me restera en mauvais souvenirs le changement de politique de Plopsa Coo dont l’entrée était jusqu’ici gratuite. Il faut maintenant payer 2,5€ par personne, plus les cartes d’activités. Je leur souhaîte de bien s’embourber du coté de Rahier, moi la prochaine fois, j’irais à Chevetogne !
Sur ce, je vous laisse avec quelques photos… et Joyeuses Pâques à vous !
Il y a des photos que j’aime tout particulièrement réaliser, ce sont les photos des enfants entrain de jouer avec leur jouet…. et peut-être évidemment encore plus mes enfants avec leurs jouets. Ce sont des instants figés magiques de notre vie de famille, mais également je trouve que par après, ces images permettent de garder intacte les souvenirs de notre enfance, si précieuse ! Lego, Majorette, Playmobil, jeux de société…. Le mois dernier par exemple, les 3 petits monstres avaient décidé de construire un grand circuit dans le salon, un vieux modèle Wader Toys trouvé sur une bourse et qui a su se révéler très efficace depuis quelques années ! Il ne semble par contre plus produit…
Notre petite famille est arrivée en 1983 à Seraing, dans l’une des dernières maisons à vendre du quartier du Bois de l’Abbaye près du tout nouvel Hôpital venu s’implanter sur les hauteurs de la ville. Mes parents me racontaient qu’à l’époque, annoncer que l’on allait emménager à Seraing inquiétait un peu la famille ! Car Seraing, c’était La Mine et les Usines ! Il est vrai que mon arrière grand-père avait quitté le nord de l’Italie durant l’entre-deux-guerres pour venir travailler à Seraing, dans les mines de Charbon. Ma grand-mère allait d’ailleurs assez rapidement le rejoindre avec le reste de la famille et restera toute sa jeunesse du coté de la rue de Fort.
J’ai quelques vagues souvenirs d’avoir été visiter quelques maisons dans les campagnes, mais je n’ai découvert notre nouvelle maison que pour y passer notre première nuit dans mon lit, quand tout était déjà emménagé ! Moi, du haut de mes 6 ans, j’avais dit à mes parents : « J’aimerais bien une maison avec un balcon ! » Parce qu’en fait, lorsque j’allais chez Henri et José, le long des quais de la Meuse, j’étais impressionné par le balcon de l’appartement qui donnait sur la ville. Mes parents avaient donc pu faire mon bonheur, la nouvelle maison avait son balcon, certes interdit aux enfants et pas très utile, mais il était bien là !
Nous habitions avant cela dans une maison que mes parents louaient à Rotheux, pas très loin de la route du Condroz. Il parait que la cheminée tombait en ruine, qu’il y avait plein d’araignées dans le garage dans lequel mon papa ne rangeait jamais notre Polo orange, on n’utilisait pas la moitié des pièces qui se chauffaient difficilement, il fallait bien attention de plus s’ouvrir le doigt dans les vieux carreaux de la serre et ne pas boire l’eau toute verte dans les tonneaux du voisin. J’y avais vécu un peu moins de 3 ans. J’en garde surtout de bons souvenirs du très grand jardin dans lequel mon frère d’un an plus jeune et moi allions jouer à tondre la pelouse et à la bonne saison regarder les moissonneuses batteuses couper le blé. Nous allions à l’école à pied, jusqu’au centre du village, ce qui maintenant que je suis grand me permet de constater qu’il y avait tout de même de quoi faire une sacrée balade.
Les Copains de la Rue Edison
Avec mon regard de Papa, je comprends maintenant le choix de mes parents d’avoir choisi cet endroit. Au printemps de mes 7 ans, j’avais l’autorisation de pédaler sur le trottoir du 41 jusqu’au 57 de notre rue, et après une petite négociation, j’allais même pouvoir rouler jusqu’au 59 où habitaient Alain et Annick nos premiers amis du quartier !
C’est que d’autres enfants de notre âge, le quartier ou même juste la rue en était rempli : Pierre, Sylvain, Marie, Alain, Annick, Gregory, Geoffrey, Laurent, Nathalie, Laetitia, Barbarra, Emilie, Florence, Christophe, Jessica, Natacha, Xavier, Vivien, Astrid,… Sur même pas 100m. A l’époque ni l’Hopital ni le cabinet du docteur ne transformaient le quartier en extension de parking et nous avions même « Le Petit Bois » à quelques mètres pour aller construire des cabanes !
Le jardin était plus petit qu’à Rotheux, mais le quartier était à nous ! Le mot d’ordre : « On ne traverse pas la route ». Assez rapidement, j’allais me rendre compte que je pouvais aller très loin sans traverser la route, jusque derrière la Piscine Olympique. Les petites places en cul-de-sac devenaient propices aux courses de vélo, les trous d’obus dans les bois pour faire du ramping, les petits piétonniers en pente parfaite pour du Skate Board,… et les nouvelles maisons qui poussent terrain de guerre entre nous et les Insoumis !
Bien entendu, c’était une autre époque… Il est probable que l’on laisse moins maintenant ses enfants jouer dehors avec quelques consignes d’horaire et de trottoir… Mais il est certain que j’aurais eu une enfance riche et heureuse d’avoir vécu là-bas.
Le temps file à une vitesse…. d’ici quelques semaines mon tout petit champignon aura déjà 5 ans ! Lui qui tenait dans le creux de mon bras, ‘Ahi a grandi, il construit des LEGO, argumente, râle, et ne cesse de m’étonner… Maman lui a réalisé un joli diapo des plus belles photos que nous avons prises durant les 5 premières années de sa vie.
Et pour les filles aussi… 2 ans ! J’ai déjà du mal à les reconnaitre sur certaines anciennes photos… Je suis vraiment heureux d’avoir tous ces souvenirs pour me souvenir maintenant et plus tard de tous ces heureux moments !
Depuis un long, très long moment, j’ai envie de vous parler d’une de mes « nouvelles » passions. Depuis bientôt un an je ne sais jamais trop par quel coté entamer le sujet et mon frère m’a dégoté hier un BD-Strip de Maliki tout à fait de circonstance. Je vous en livre quelques extraits, mais je vous invite vraiment à le lire entièrement sur le site de Maliki !
Depuis un peu plus d’un an maintenant, nous visitons les petits villages de Belgique le dimanche matin, avec la Kangoo, la poussette et les enfants… On s’en va à la Brocante ! 1€, 2€, 4€ me raconte Charly ! Ce sont de chouettes moments en famille, de chouettes balades qui s’accompagnent le plus souvent d’un bon pain saucisse… Je fouille, je scrute, je chine… et je reviens bien souvent avec de chouettes trouvailles !
BDs, Playmobil, Lego, livres pour enfants… et bien sur de vieux jeux vidéo. Oui, comme Maliki j’ai pris cette passion de retrouver ces jeux souvenirs de moments incroyables de ma jeunesse, passés avec les copains, CHEZ les copains… Puisque bien souvent, mes parents avaient fait le blocus des Nintendo et autres MegaDrives !
Oh, bien sur, on en trouve aussi sur les sites de vente, dans les Cash Converter… Mais à des prix « exorbitants ». Que ce soit pour les jeux vidéo anciens ou pour tout ce qui touchent au vintage des années 80, M.A.S.K., MicroMachine et compagnie… Cela reste sur les brocantes que l’on peut faire de belles découvertes… je préfère ce terme à « de bonnes affaires ».
D’ailleurs, même en vacances je me note quelques brocante à faire. L’année dernière, lors de nos vacances en Normandie, j’avais trouvé une belle édition de Tomb Raider et Heart of Darkness pour quelques cents.
Nous avons repris la saison cette année avec la grande brocante de Crisnée. Et après une dur hiver où je voyais grimper la cotte des GameBoy à bien plus de 25€, je suis content d’un retour à la norme entre 5 et 7€…
Je commence à avoir une jolie collection de souvenir, il faudra d’ailleurs que j’en fasse une belle liste entre les jeux PC, Playstation, Megadrive, Super Nintendo, Gameboy, NES, GBA, GBC, Atari, C64,…