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Tag: NES

De la Bliip Bliip s.v.p.

De la Bliip Bliip s.v.p.

Bon, je ne vous cacherais pas que je travaille depuis maintenant plusieurs moi sur un projet de nouvel album qui sera essentiellement orienté « Chiptunes », de la musique au sonorité électroniquement très épurée comme les vieux ordinateurs et consoles de notre enfance pouvaient nous en offrir. Je n’entre pas aujourd’hui dans les détails, mais c’est l’occasion de vous faire découvrir d’autres petites trouvailles dans un même registre.

Tout d’abord Lost Floppies un album « best of » de Dubmood musicien oldschool du monde de la Demoscene travaillant actuellement avec Rez dans le mythique groupe Razor 1911. L’album était même temporairement disponible en mode collector, une édition originale que j’ai pu me procurer ! Entre divers titres composés pour des Cracktro et Keygen on retrouve par exemple You can do it but not like we do it, un titre que j’avais remixé en 2003 !

Autre découverte plus que sympathique, l’album Adventures in Pixels de l’américain Ben Landis. Les sonorités se cantonne un peu plus à la NES avec quelques instruments un poil plus moderne, mais des mélodies dignes des titres de Koji Kondo et Nobuo Uematsu sur cette console. L’album se présente clairement comme une aventure vidéo-ludique au travers de l’univers créé par Ben Landis. Le résultat est d’autant plus agréable à découvrir avec le support Comic Strip dessiné pour chacune des pistes de l’album.

Enfin, le nouvel album de Beek 7bits Date : Robot Love, connu comme Chiptune tracker m’a tout d’abord séduit par sa pochette. Les titres font un peu plus référence au monde du Sound Tracker des sonorités rapelant régulièrement les sons des trackers Amiga.

Le vieux charpentier qui saute.

Le vieux charpentier qui saute.

Avec deux puces d’à peine deux mois, mes jeux-vidéo restent un peu au placard. Ma pile de bouquins à lire par contre diminue à bonne vitesse. Compagnon de mes « mises au lit », la biographie de mon plombier favoris « L’histoire de Mario » (édition Pix n Love) vient de trouver sa place dans l’armoire des livres terminés ! Nouvel ouvrage plus littéraire que visuel, à l’instar de La Saga des Jeux Vidéo que j’avais lue l’année dernière, on s’y sent vite porté dans la soif d’en savoir plus !

Là où cet été j’avais été plus que frustré que le troisième tome de l’Histoire de Nintendo, dédié à la console NES, ne s’intéresse que si peu à la Super Mario, je retrouve ici toutes les petites histoires que j’avais envie de connaitre. Certes, je savais déjà que Mario faisait ses débuts en 1981 à l’attaque du méchant singe dans Donkey Kong et même qu’à l’origine le projet devait mettre en scène Popeye tentant de délivrer Olive du vilain Brutus. Loin de moi d’imaginer qu’en réalité, à l’époque… il ne s’agissait que « Du Vieux Types qui saute », charpentier de son état, parfois appelé Jumpman par ses pères… Ce n’est qu’une fois débarqué chez Nintendo US que l’équipe, alors face à de gros soucis financier, donnera au petit personnage le nom de Mario, la ressemblance avec le responsable du hangar de Nintendo US, Mr Mario étant assez flagrante.

Donkey Kong
Donkey Kong

La casquette, la salopette, le rouge, le bleu… tout cela n’était en réalité que des subterfuges techniques afin de rendre un personnage aux traits suffisamment lisibles sur le fond noir du premier grand climbing game de l’histoire ! Ceci dit durant toute cette époque ce seront Donkey et Pacman qui resteront les idoles d’un époque que je n’ai pas connue !

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Je peux jouer a la Ninteno?

Je peux jouer a la Ninteno?

— Et un jour Super Mario débarqua au rayon Maxitec de chez GB —

L’histoire de Nintendo – Tome 3 – Florent Gorges – © Editions Pix’n Love

Compagnon de mes siestes sous le soleil d’Espagne, le troisième tome de l’histoire de Nintendo m’a un peu deçu… Si j’ai vraiment apprécie le début de l’ouvrage narrant la genèse de la console Famicom (la version Jap de la NES) au début des années 80 au Japon, si j’ai découvert avec beaucoup d’étonnement l’incroyable folie qu’elle y avait engendrée, si j’ai été les étonné des paris de Nintendo, lançant au milieu des années 80 les jeux dématérialisés grâce au Disk system, qui permettait aux jeunes joueurs de venir charger sur une disquettes un nouveau jeu depuis une borne… J’aurais vraiment aimé que cette ouvrage s’attarde également sur la genèses des titres phares de l’époque NES… Ce n’est guère les petits encarts sur les quelques titres présentés qui vont me suffire, d’autant que leur sélection me semble assez discutable dans une optique non-collectionneur.

Rendez vous compte, la NES, appelée donc Famicom au Japon débarque en 1983, elle est alors extrêmement puissante pour l’époque et proposée pour un prix plus qu’attractif… Elle ne débarquera chez nous qu’a la Noël 1987 sans rougir de la concurrence. C’est que chez nous en Belgique, comme dans d’autres pays européens, le marché console de jeux n’existe pas encore vraiment… On retrouve essentiellement des micro ordinateur depuis plusieurs années tels que bien sur le Commodore 64 ou l’amstrad CPC. Les jeux y sont nombreux et se copient entre amis et aux fils des années le prix de ces ordinateurs s’est democratisés… Puis Super Mario débarqua dans le rayon Maxitec de chez GB.

Petit a petit les ordinateurs en demo ont fait place aux consoles Nintendo et Sega… Rêve de gosses, je ne manquais pour rien au monde les courses du samedi pour aller moi aussi taquiner la manette. Mais il me faut bien admettre que la politique Nintendo chez nous etait loin d être parfaite. Très vite Super Mario Bros allait laisser pour de nombreux mois sa place a des titres nettement moins attirant tels que les Tortues Ninja, Dragon Ball, Super Baloo… ou Tic et Tac Ranger du risque restant ceci dit assez sympa a jouer a deux… Tout cela jusqu’a l’arrivée de Super Mario Bros 3, a mes yeux LE JEU sur NES…

Oui, en peu de temps, les Pharaoh’s curse et Summer Games challenge de mon C64 allaient difficilement me donner envie, et même les Game&Watch dans la cours de récré n’avait plus trop la quote,… hormis peut-être le Super Mario Bros de Stéphane D’Argent…

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Jamendo à la rescousse

Jamendo à la rescousse

Alors comme je vous le racontais, ces vacances d’été seront clairement sous le signe des travaux ! Entre la mise en place de mon Undeground et maintenant tout l’arrangement de la chambre de Charly, il fallait que je me trouve une solution pour me donner un peu d’entrain. Cela fait longtemps que je n’ai plus de baladeur MP3 et encore moins de poste de radio, m’est alors venu l’idée de voir si je ne pourrais pas écouter de la musique en streaming depuis mon petit téléphone portable… Yess, il existe bien une application Jamendo sous Android !! J’ai bien sur commencé par y écouter mes albums Cyborg Jeff déjà présents, mais bon, je commence quand même à les connaitre, alors pourquoi ne pas voir s’il n’y aurait pas de chouettes trucs tagués Chiptunes à découvrir sur Jamendo, la plateforme de musique libre !?

Et bien, j’y ai découvert de chouettes choses  de qualité, alors autant vous faire partager tout cela !

L’album Dead Pixels de LukHash (Pologne) mélange pas mal de sonorité Chiptunes au gout de C64 et de rock métal, une excellente alternative free au groupe Machinae Supremacy dont je vous ai déjà parlé. L’album Digital Memories, un poil plus soft est également de bonne qualité ! L’auteur précise d’ailleurs que l’album a été réalisé en utilisant de vraies Commodore 64 et de vraies Gameboy, ce qui ajoute une couche de respect supplémentaire à son travail !

Toujours originaire de Pologne, l’album To Bleep or not to Bleep de Jakim est à écouter d’urgence. Si vous n’avez aucune idée de ce qu’est de la Chiptunes, alors l’écoute des titres jazzy et entrainant de celui-ci me semble être une excellente manière de le faire, d’autant que bons nombres de petits effets typiques au style y sont mis en valeur… Tout cela sent clairement l’influence Demoscene !

Enfin pour terminer, remontant un peu plus au nord, Ozzed propose quelques albums Chiptunes sur Jamendo, le plus mature étant Cor Metalicum. Malgré une pochette et un titre personnellement peu engageant, cet album 8bits à la saveur 100% Nintendo NES est hautement plus intéressant que l’aguicher 8bits Empire. Ozzed nous voyage dans sa tête pour une aventure tout en pixels, entre voyage, victoire et combats épiques ! Moins cloitré dans les sonorité du chipsound NES, l’album Less than three manque un peu d’homogénité face aux deux autre albums plus récent… Divers palettes oldschool y sont utilisées, plus Cracktro et SoundTracker, je lui trouve ceci dit des mélodies plus intéressantes encore !

Voilà pour l’aventure, moi il me reste encore quelques Stuva à monter et du ménage à faire avant que Charly ne puisse découvrir sa chambre…

Il faudra peut-être que je fasse quelques propositions à Jamendo pour améliorer sont chouette player Android, dont la possibilité d’ajouter un commentaire depuis l’application ou de faire de l’écoute de ses titres et albums favoris…

Dans sa jolie boite !

Dans sa jolie boite !

J’ai un peu manqué de temps pour vous en parler, mais il y a quelques semaines, je ramenais à la maison cette magnifique boîte oldschool, Un Commodore 64 PowerPlay Edition flambant neuf ! Je remercie d’ailleurs tout particulièrement Daniel Bair pour ce joli cadeau dont je prendrais grand soin ! Je vous ai déjà parlé quelques fois du C64, de ma jeunesse et des jeux auxquels j’y jouais… Fin des années 80, mon frère, mon paternel et moi étions devenus assez accroc à notre Commodore. Et ravi de notre passion, nous nous retrouvions tous les trois à suivre quelques petits cours de programmation en Basic le samedi matin à l’école des Bouleaux,… cours donnés par un certain, Monsieur Bair !! Clairement, la programmation a réussi à mon frangin, PostDoctorant en technologie réseau et développeur de jeux DS Homebrew à ses heures perdues… C’est qu’à moins de 10 ans il avait déjà réalisé un début de simulateur de navette spatiale : Space Mission !

 

Maintenant que mon bureau est bien rangé, je vais pouvoir y aménager un coin C64, mais quand j’aurais un peu plus de temps… Je pense que je conserverais ce modèle dans sa boîte jusqu’à ce que Charly soit un peu plus grand, afin de pouvoir lui montrer les débuts de l’air des jeux vidéo à la maison… Bien sur, il trouvera cela ringard, quoi que ?? Moi j’ai toujours bien aimé les trucs de mon papa !

L'arrière de la boite du C64 Power Play Edition
L’arrière de la boite du C64 Power Play Edition

Quid de ce C64 Power Play Edition !? Il doit faire partie des derniers modèles vendu en Belgique, tentant de rester en concurrence avec le nouveau marché des consoles de salon… C.E.S. (computer entertainment system) versys NES (Nintendo Entertainment System). D’ailleurs ce C64 est presqu’autonome, une fois connecté à la TV, on y plug sa cartouche de jeux et un PAD inspiré de la Master System.. Cela fait presque juron, tant je suis habitué à voir le gros Joystick à coté du Commodore ! Sur la cartouche, on retrouve des jeux exploitant assez bien la machine, un jeu de football, un simulateur de dragster en pseudo 3D et bien sur Rick Dangerous !! Sur la boite de l’appareil, on y voit également d’autres jeux, dont Tetris… Peut-être existait-il deux éditions à ce package Power Play !?

Aaah, quel dommage de ne plus avoir mes propres disquettes de jeux :(
Stéphane R., qui sait si tu retombes sur d’autres boites !

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