Mes romans version papier presque terminé, je m’étais début août lancé dans une autre lecture parallèle au format numérique. Avec Captive de Sarah Rivens, mon 7ᵉ livre de cet été, j’avais envie d’élargir encore un peu plus mon horizon littéraire.
Après la romance, les récits familiaux et les émotions plus légères, je cherchais quelque chose de plus fort, d’intense, et piqué de curiosité que je me suis lancé dans un premier roman du rayon Dark Romance, sans trop vraiment savoir à quoi attendre. Dès les premières pages, j’ai compris que ce ne serait pas une lecture anodin. Me demandant même « Dans quoi me suis-je laissé embarquer là ! »
Parfois, il faut un peu de motivation pour s’y remettre, même si l’on sait que cela fait du bien, que cela vide l’esprit… Alors, certes, 200 pages, ce n’était pas un grand défi, j’en conviens mais cela faisait si longtemps que je n’avais plus eu l’occasion de me plonger dans un roman.
J’ai piqué Double Faute à mes filles. On y parle d’un père qui pousse un peu trop loin ses deux fils à devenir des champions de Tennis. Je me suis dit que si l’on transposait le thème au Basket, je me devais peut être quand même approfondir le sujet.
« Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n’a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Jusqu’au drame… »
Si la première partie fait un peu le contre pied à « La méthode Williams » , on s’intéresse surtout, tout au long des pages aux sentiments d‘Ulysse, l’un des deux frères et sa quête d’identité comme le font les ados face aux aspirations de leur parents.
Cela nous emmène dans une seconde partie qui m’aura fait penser à l’excellent film « J’aime regarder les filles » avec un étrange rapprochement entre séduction et match de Tennis.
Le twist final démarrant plutôt bien, avant de prendre une direction un peu trop dans l’air du temps à mon goût.
Écriture fluide — c’est du roman ado — qui manque parfois un peu de profondeur. En revanche, il y a peu de chance que les nombreuses références à la grande littérature aient fait mouche chez mes lectrices trop peu expérimentées… voire même les clins d’œil au récit de la Grèce Antique que ne manque pas de proposer l’écrivain Isabelle Pandazopoulos.
L’Ecosse encore et toujours reportée, Lisbonne repassant dans le rouge, et pas tant l’envie de prendre l’avion en ce temps de crise COVID, ma dame m’aura réservé une bien belle surprise pour fêter nos 21 années en couple et nos Noces de Muguet, un petit City Trip en amoureux jusqu’à Amsterdam, dans un hôtel **** étoiles à l’ambiance ‘So Vintage’ comme nous l’adorons !
Stratégiquement placé à deux pas des restaurants de la vieille ville, au bord de l’un des nombreux canals de la capitale mais également à la frontière du quartier tendance, le Jordaan ; L’hôtel Estherea nous aura offert toute sa magie, ses tapisseries fleuries, ses grands lustres en cristaux, ses vielles boiseries, sa chambre ravissante… mais aussi un accueil irréprochable et un petit déjeuner à tomber ! Nous étions déjà dans les meilleures conditions qu’il soit pour passer ces quelques jours en amoureux.
D’ici, on peut voir, en principe, 7 ponts d’affilé !
Pas si facile cependant de prendre ses repères dans la ville. Chaque petites ruelles au bord du canal, chaque ponts, ressemblent à s’y méprendre à un autre, et carte en main, il m’aura bien fallu 24h pour ne plus prendre la direction opposée !
Une balade en bateau, rien de tel pour mieux se rendre compte d’où est quoi, mais également les endroits qui nous inspirent plus que d’autres. Les options sont variées entres les différents grands bateaux touristiques ou les petites entreprises privées mettant l’accent sur la personnalisation de votre balade, nous aurons passé un agréable moment sur le petit bateau du capitaine August de Classic Canal Cruises.
Après un petit passage sur le marché aux Fleurs, une étape dans une petite patisserie aux Tartes aux pommes si alléchante en vitrine, nous nous posions sans le savoir sur la plus petite terrasse d’Amsterdam au « De Laatste Kruimel« . La recherche de jolis spots pour faire des photos nous aura emmené par de là le quartier des canaux vers le Jordaan où nous terminerons la soirée par un restaurant bien agréable, Le Bleu.
Dans un cadre vintage qui colle parfaitement à l’ambiance typique du Jordaan, Le Bleu nous invite à retrouver la cuisine française dans des assiettes généreuse, un peu à l’écart du centre d’Amsterdam, aux détours des canaux. L’accueil y est sympathique, avec quelques conseils de balades pour la suite de votre périple. Une Adresse a conserver dans votre roadbook.
Le temps de rentrer tranquillement à notre hôtel tout en profitant cette fois de faire quelques photos avec le nouveau Nikon Z6II.
Voilà encore une belle découverte issue du MOOC « Introduction à la culture vidéoludique« . En fouinant dans les références du prochain sujet traitant des liens entre le jeu vidéo et la littérature, j’ai découvert l’existence d’une trilogie écrite par l’écrivain allemand Constantin Gillies :Extraleben, et titrée dans un article de Bruno Dupont comme “Un roman pour la génération Commodore 64” !
Extraleben de Constantin Gillies
(…) Kee et son meilleur ami Nick, bientôt quarante ans et fans de retrogaming, courant du jeu vidéo consistant à se replonger dans des titres anciens et obsolètes vivent dans une jeunesse qu’ils refusent de quitter. « C’était mieux avant ». (…) C’est d’ailleurs en exhumant un jeu des années 1980 qu’ils y découvrent ce qui ressemble à un message secret : « Welcome to Datacorp ». Sans hésitations, ils décident de suivre la piste et de partir à la recherche de cette mystérieuse Datacorp. (…) (Un article de Bruno Dupont à lire sur Orbi)
Il ne m’en faut pas plus pour rêver d’un nouvel ouvrage à dévorer dans la veine de Video Games de D.B. Weiss lu en 2013 et surtout Ready Player One de Ernest Cline lu en 2015.
Ces romans dits « Gamers » m’ont particulièrement plu dans leur approche de mélanger une grande aventure et recherche d’indices tout en y intégrant des éléments historiques propres à la culture vidéoludique, et plus précisément son passé.
Je ne bouquinne pas très souvent de romans : Harry Potter, Le livre perdu des sortilège, Hunger Games, La 5° Vague, Ready Player One sur ces 10 dernières années. Je me suis pourtant arrêté sur celui-ci que madame m’a offert, et qui en réalité fut mon premier « objet » ajouté sur un tableau Pinterest il y a bien des années !
Une écriture moderne, rapide qui s’enchaîne en courts chapitres de 4 ou 5 pages. La mort, la vie après la mort. Un sujet que je déteste et que je fuis… Je n’ai personnellement jamais pu me résoudre à la science et son néant… et je reste parfois perplexe quant aux saintes écritures…
49 jours nous glisse dans la peau de Floryan qui vient tout juste de perdre la vie dans le métro parisien. Il se retrouve dans l’autre monde où deux choix lui sont proposés. Est-ce cela la vie après la mort, et si d’autres options s’offraient a lui ? Peut être bien… Une fois mort, a quoi pense-t-on. À l’après ? À ce que vivent nos proches restés là ? Puis vient la page 189… où Fabrice Colin, l’écrivain français next gen, nous emporte vers un regard plus large que notre petite personne…
Et en réalité, dès lors, l’auteur ne cesse de nous surprendre dans les rebondissements et l’ampleur que prend l’aventure. L’ésotérisme se mêle au fantastique, la dystopie, la science fiction et le roman d’amour tout cela offrant à dévorer l’ouvrage.