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Tag: Game Boy

Pacman Syndrome : Press-Start se souvient des Blues Brothers

Pacman Syndrome : Press-Start se souvient des Blues Brothers

Alors que la Game Boy souffle ses 30 bougies, l’équipe de Press-Start en profite pour poursuivre son projet « Full Set Quest » qui a pour ambition de se poser sur les 444 jeux sortis en Europe sur la portable de Nintendo.

Navy Seals - Press-Start
Navy Seals – Press-Start

J’avais déjà grandement apprécié la chronique dédiée au jeu Navy Seals l’année dernière, un jeu d’action parmi les premiers découverts à la sortie de la Game Boy. Un titre difficile mais que j’appréciais malgré tout car,… signé Ocean Software, une boite que j’appréciais beaucoup et que je connaissais du monde du Commodore 64… D’ailleurs Navy Seals est tout à fait dans la vague des jeux sortis sur mon micro-ordinateur préféré mais j’ignorais totalement que celui-ci était issu d’un film éponyme.

Une fois de plus, Ocean a adapté un film à succès en jeu vidéo et a encore une fois réussi son coup. Même si vous ne faites pas un fullset, Navy Seals est un jeu que je conseille pour son fun, sa difficulté et son respect de l’oeuvre originale dont il a été adapté. (Un article à lire sur Press-Start)

Aujourd’hui, c’est autour des Blues Brothers de monter sur scène, or je suis un grand fan de Blues Brothers. Non pas du film, mais bien du jeu et de manière générale des créations du studio français Titus à qui l’on doit également Prehistorik et Les Aventures de Moktar/Titus the Foxsur lesquels j’ai déjà eu l’occasion de m’attarder par le passé.

Fin 1991, débarque Blues Brothers
Fin 1991, débarque Blues Brothers

La fin de l’année 1991 approche et mon ami Alain a reçu une série de nouveaux jeux sur son PC 286 fraichement équipé d’une carte son Sound Blaster et nous découvrions alors deux jeux développés par Titus, la démo de Préhistorik et The Blues Brothers. C’était une révolution pour nous à l’époque avec ces premie jeux en 256 couleurs et des chouettes musiques qui venaient remplacer le biip biip du PC-Speaker.

The Blues Brothers - Press Start
The Blues Brothers – Press Start

The Blues Brothers, avec le recul fait évidemment penser aux jeux Tic & Tac : Rangers du Risque sorti un peu plus tôt sur la console NES de Nintendo mais que nous découvrions en paralèlle sur les bornes de démonstrations du Maxitec pendant les fêtes de fin d’année. Le jeu de Titus se présentait comme un titre dans lignées des jeux consoles avec un gameplay proche dans la mesure où notre musicos peut ramasser des caisses qu’il pourra ensuite balancer sur la tête de ses ennemis. Sur PC, hormis le scrolling brutal d’écran par écran, le titre se montrera plus interssant que Tic & Tac avec beaucoup de variété en sein même d’un même niveau !

Une petite pépite de la portable de Nintendo. Une bande son au top, une jouabilité bien foutue et des détails épurés permettent au titre de prendre une place de choix dans la plupart des ludothèques. On regrettera peut-être de ne pas avoir la possibilité de passer dans une difficulté plus élevée et de n’avoir « que » 5 niveaux à parcourir. (Un article à lire sur Press-Start)

Je n’ai découvert que tardivement la version Gameboy dont le portage était assez réussi. Titus maitrisant assez bien le portage de son moteur « plateformer » sur la portable de Nintendo, là où la version NES par contre est assez catastrophiquement pauvre !
J’ai récemment retrouvé également la version Commodore 64 qui souffre, elle, d’une bande son calamiteuse, alors que  la machine aurait permis à cette époque de faire quelques chose de beaucoup plus réussi !

Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Mobygames 

Bref, The Blues Brothers fait partie de ces jeux mythiques qui ont façonné un plaisir de jeux que je cherche à retrouver dans les jeux dit « de plate-forme » et est donc pour moi une référence quand je pense à la création d’un jeu de ce genre, comme j’aurais prochainement l’occasion d’en parler lorsque je m’arrêterais sur le projet « Spector ».

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Parlons de culture vidéoludique et des histoires du jeu vidéo.

Parlons de culture vidéoludique et des histoires du jeu vidéo.

Faire se rejoindre ma passion de la culture du monde du jeu vidéo et mon travail de production de vidéos pédagogiques à l’Université de Liège, voilà plus que probablement un cas de figure auquel je ne m’attendais pas il y a encore quelques années. Et pourtant, ce 1er mars démarrait le nouveau MOOC réalisé par l’Université de Liège et le Liège Game Lab, un projet entamé il y a près de 2 ans avec Bjorn Olav Dozo avec qui nous venions de finaliser le MOOC « Il était une fois la littérature jeunesse » et l’équipe du Liège Game Lab.

Quelle histoire du jeu vidéo ?
Quelle histoire du jeu vidéo ?

Mais pour aujourd’hui, je change de chapeau en vous parlant de MOOC et je profite de l’occasion pour approfondir ma culture vidéoludique et partage avec vous mes réflexions liées au premier module de ce cours en ligne ouvert à tous, premier module centré autour de l’histoire du jeu-vidéo… ou plutôt des différentes histoires du jeu vidéo. Dans cette première capsule vidéo introductive du sujet, Bjorn Olav Dozo, enseignant-chercheur à l’Université de Liège, en charge des humanités numériques et des cultures populaires développe en effet qu’il y a bien des manières de raconter l’histoire du jeu-vidéo. Celle de jeux clés, de machines, de licences ou d’auteurs. Et pourquoi au fond pourquoi certaine et plutôt que d’autres.

Quelle(s) histoire(s) du jeu vidéo ?

Amateur de Playhistoire depuis déjà 10 ans, j’ai déjà engloutis de nombreux ouvrages racontant l’histoire du jeu vidéo. Si beaucoup d’éléments clés sont récurrents, chacun d’eux s’arrêtent sur des jeux, des machines, des licences ou des auteurs qui n’évoquent pas toujours avec autant d’intérêt l’histoire du jeu vidéo telle que je l’ai vécue.

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Stoppez tout, Link’s Awakening est de retour !

Stoppez tout, Link’s Awakening est de retour !

L’hiver semblait encore bien là. Je prenais du plaisir à chipoter à mon nouveau C64-mini reçu pour mon anniversaire et nous avions même commencé à tenter de comprendre la complexe aventure de Sora, Donald et Dingo héros de Kingdom Heart 3.

Oui, du haut de ma sage quarantaine, j’étais dans de bonnes dispositions pour me dire que Rien ne presse pour « Switcher ». C’est que je l’admets, je dispose actuellement d’une grosse partie des meilleurs jeux de la WiiU. Si seul Mario Kart et Minecraft faisaient tourner cette dernière, depuis le début de l’année, voici que Charly, Alice et Juliette prennent plaisir à jouer régulièrement à Nintendo Land, New Super Mario U ou encore Pikmin 3. De plus, jusqu’ici Nintendo n’a eu de cesse que de sortir des ré-éditions de ces titres trop peu connus du public sur sa nouvelle console. Seul, Super Mario Odyssey sortait du lot mais n’avait pas vraiment sur rendre le Switch à la Switch indispensable à mes yeux et…  je me voyais donc encore attendre au calme.

Attendre au clame… Voilà qu’au hasard d’une avance rapide sur la vidéo du dernier Nintendo Live de ce 14 février, je vois apparaitre un petit Link tout mignon entre les remakes de Yoshi et Mario Maker. Ai-je bien vu, serait-ce… <3<3 Legend of Zelda : Link’s Awakening !? <3<3

I don’t need a Nintendo Switch
I don’t need a Nintendo Switch
I don’t need a Nintendo Switch
What ? Link’s Awakening is back !!! <3<3<3
I NEED A NINTENDO SWITCH

Oui, je sais c’est un comportement pas très adulte que j’assume totalement. Je ne suis pas de ceux qui achète tout parce que c’est nouveau, qui doivent tout posséder et en général je pèse longtemps le pour, le contre…. Et puis il y a ces émotions fortes auxquels on ne peut pas rien faire. Mais pourquoi diable un « nouveau remake de Zelda » peut-il me mettre dans cet état d’esprit ! Pourquoi soudain, je me réjouis de vivre l’excitation de ce moment où je pourrais le faire tourner entre mes mains…

Un voyage dans le temps s’impose ! Direction décembre 1993, j’avais presque 16 ans. La Gameboy, console portable de Nintendo s’était insinuée dans bon nombre de maisons, éclipsant bien souvent les mondes colorés de Super Mario World, les courses folles de Sonic the Hedgehog, les prémices de la 3D isométriques ou les décors chatoyant des jeux Point ‘n Clic des jeux PC…

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Game Boy et sèche cheveux.

Game Boy et sèche cheveux.

Mon amie Aurore m’a ramené la semaine dernière son ancien Game Boy dont l’écran LCD était abîmé.

Les entrailles du Game Boy
Les entrailles du Game Boy

C’est un symptôme assez récurrent sur la première portable de Nintendo, les soudures de la nappe LCD se sont usées avec le temps et des lignes disparaissent donc à l’écran, rendant évidemment l’expérience pas très amusante. Lors des débuts de ma collection, j’avais récupéré plusieurs Game Boy de ce genre, j’avais fait appel à un ami pour ce genre de réparation… Entre temps, je me suis équipé d’un petit tourne-vis triangulaire nécessaire pour s’intéresser aux entrailles des anciennes machines de Nintendo et tentez de résoudre le problème par moi-même.

Je me suis dans un premier temps reporté au tutoriel disponible sur France Retrogaming qui détaille en photo la manipulation et où se trouve quel composant. Dans cette première étape, il faut essentiellement être vigilant lorsque l’on manipule la nappe qui relie l’écran LCD à la carte mère, mais rien d’insurmontable. Une fois ouvert, c’est alors l’occasion de faire un coup de nettoyage de votre Game Boy afin d’enlever tous les corps gras qui se sont accumulés au fils des années dans les petits interstices de la coque mais également de nettoyer les connecteurs des boutons.

Chacun son astuce, pour ma part, j’utilise des lingettes humides pour bébé, un cure dent et du gel désinfectant à base d’alcool, ce qui me permet de faire briller le tout, d’enlever les vieilles colles et autres inscriptions à l’encre. Cela ne permet pas de récupérer la couleur d’origine, il faut pour cela utiliser une technique plus complexe qui nécessite des agents mordant et du soleil.

Néanmoins dans ce tutoriel, les explications pour réparer les lignes de pixels n’étaient pas assez détaillés à mon goût, j’ai donc approfondi le sujet sur Youtube. Tous proposent d’utiliser un fer à souder, pas trop chaud, mais semble-t-il plutôt épais pour ressouder les connecteurs de la nappe, comme expliquer dans la vidéo suivante.

Mais à la maison, pas de fer à souder ! Il faudrait que j’y pense, j’ai quelques autres petites réparations de manettes Megadrive et console Atari que je pourrais expérimenter mais j’avais vu passer un commentaire d’une personne qui déconseillait l’utilisation du fer à souder au risque d’abîmer la nappe si la chaleur était trop élevée et qui utilisait un sèche-cheveux ! … Et ça, j’en ai un à la maison, alors tentons !

Game Boy et sèche cheveux
Game Boy et sèche cheveux

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Mon album HTML Quest, enfin dispo sur la toile.

Mon album HTML Quest, enfin dispo sur la toile.

C’était il y a bientôt 20 ans, je découvrais les musiques Chiptunes. Oh, j’avais déjà ‘samplé’ mon GameBoy en 1995 pour faire quelques musiques qui sonnent Nintendo, mais à l’époque je ne connaissais rien des règles qui régissent ce style de musique underground : faire des musiques avec un Soundtracker en n’utilisant que des instruments à base de boucles minuscules.

J’ai découvert cette technique lors de mes premiers pas sur Internet qui m’ont rapidement guidés vers la communauté demoscène Orange Juice puis le site de Rez dédié aux chiptunes. J’en ai appris les codes afin d’y faire mes classes sous le pseudo cyb0rgjeff au début de ce nouveau millénaire.

Après la Inscene 2K, la 2° Demoparty à laquelle j’avais participé, j’avais déjà pu suffisamment me faire la main au travers divers projets P.P.P. Team Software, dont la bande son de notre jeu Out’m Up ainsi qu’un projet pour Paradise Studio et Krystal Avalanche.

HTML Quest, pochette de la première édition
HTML Quest, pochette de la première édition

A la fin de l’année 2000, expatriée chez ma petite amie Jessica, je me dis que j’ai probablement de quoi envisager un Music Disk, l’équivalent d’un album dans le monde de la Chiptunes, et je me lance alors dans un marathon de productions éclaires chaque fois que je rentre à la maison.

Au 1° janvier 2001, j’ai alors de quoi réaliser mon projet d’une 30aine de titres sous le nom de HTML Quest, la composition que j’ai réalisée durant la Inscene’2K. L’album original ne comportera pas que des productions originales mais également une série de reprises de Giana Sisters à Abba aux côtés de musiques programmées par mon frère Pype et mes amis Pierrick et Tbob.

En Décembre 2013, après avoir finalisé l’album « Super CJ Land« , j’avais en tête de redistribuer cet album, mais certaines pistes étaient corrompues et j’ai dû fouiller d’autres sources pour les récupérer. Pourquoi ne pas simplement réaliser un nouveau rendu hors d’Impulse Tracker ? Tout simplement, parce que l’album original de l’an 2000 avait été modestement masterisé avec les caractéristiques FX de ma nouvelle Sound Blaster Live gagnée à la Inscene 2K. J’avais donc ajouté un peu de reverb et de chorus à ces sons trop pures pour leur donner une couleur si spécifique à cet album.

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