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Category: Jeux Vidéos

je suis fan de jeux vidéo.. essentiellement les bon vieux d’ailleurs !

Une belle prestation de Prehistorik Man en version Game Boy.

Une belle prestation de Prehistorik Man en version Game Boy.

ll n’était pas trop tard pour découvrir la version Game Boy du héros préhistorique de Titus. Grand fan des jeux de plateforme de l’éditeur français, j’avais eu l’occasion à l’époque de mettre la main sur Titus The Fox dans sa version Game Boy. Celui-ci reprenait avec une certaine réussite l’ambiance des versions PC, Amiga et Atari tout en parvenant à donner une certaine lisibilité aux spirites malgré les restrictions techniques. Le jeu perdait certes un peu de ce qui lui permettait de se démarquer des nombreux jeux du genre, mais le défi était réussi !

Prehistorik 2 de Titus sur PC.
Prehistorik 2 de Titus sur PC.

Je n’avais en revanche pas eu l’occasion de découvrir la version GB de Prehistorik Man, adaptation à la sauce Nintendo de Prehistorik 2 sorti en 1993 sur PC que j’appréciais tout particulièrement.

Prehistorik Man - GB (Titus, 1996)
Prehistorik Man – GB (Titus, 1996)

C’est donc 3 ans plus tard que débarqueront les versions Nintendo, un peu édulcorée. Le constat était déjà là sur le portage SNES, c’est très beau, mais on perd un peu du fun de la version PC… Sur GameBoy, c’est techniquement très réussi, surtout coté visuel et finalement on est moins dérangé par cette différence avec les versions ordinateurs.

Le rythme est un peu lent malgré tout si on le compare à un Donkey Kong Land, et cela se marque d’autant plus lorsqu’il commence à y avoir beaucoup d’ennemi et objets à ramasser sur l’écran.

Reste enfin que certains choix sont douteux. Les effets spéciaux de textes et de scrolling s’intègrent assez mal dans l’ambiance et casse un peu les graphismes si bien réussis en 4 tonalités seulement !

Quoi qu’il en soit, j’aurais été complètement dingue si à l’époque, j’avais pu mettre ce Prehistorik dans ma Game Boy !!

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Hotshot Racing, la course arcade sans les pièces de 20Fb

Hotshot Racing, la course arcade sans les pièces de 20Fb

Découvert récemment grâce à la vidéo de Vega Mike, Hotshot Racing nous offre un retour aux sources des courses endiablées auxquels nous jouions sur bornes d’arcade de la fin du siècle dernier !

Car oui, visuellement, lorsque l’on se prépare à prendre le départ on se rappelle tout de suite au style SEGA, tout en polygone, appelé aujourd’hui dans le courant Indie : Low Poly. Mais ce sentiment particulièrement nostalgique, n’entache en rien le travail esthétique du jeu, les circuits ne manquent d’ailleurs pas de détails et sont par ailleurs bien plus nombreux que sur un Virtual Racing : )

Le Gameplay est nerveux, pure arcade et sans prise de tête, on accèlère, on drifte, on gagne du booste et on se bagarre. Voilà qui change enfin de Mario Kart ! S’il faut être très attentif au temps limité entre les checkpoints, et ce même pendant les courses, le plaisir de jeu s’impose rapidement et sans la frustration des bornes avaleurs de nos pièces de 20Fb, où seule l’élite pouvait prétendre à la « Next Racer ».

Hotshot Racing - Switch (Curve Digital - Lucky Mountain - Sumo Digital, 2020)
Hotshot Racing – Les courses sont particulièrement nerveuses

Sans avoir fait le tour complet des circuits, les 4 coupes offrent déjà 16 parcours et plusieurs personnages disposant chacun de 4 voitures aux performances différentes. Voilà qui rappelle là encore l’approche de l’époque, plutôt accélération, vitesse de pointe ou glissade.

Tous les anciens y retrouveront donc leurs racines et si visuellement pour moi, c’est Virtua Racing qui me vient en tête spontanément, je retrouve des aspects de SEGA Rally, Outrun 2006 et Screamer dans les circuits et le challenge de Shox d’EA Sports !

Enfin, là où trop de jeux de voitures modernes ont totalement oublié les parties funs  de 2 ou 4  entre amis devant la même télévision,  Hotshot Racing ne nous a ici pas oublié ! Voilà qui permet donc se mesurer avec toute la famille et nos meilleurs amis JoyCon en main !

 

Si le titre est dispo sur PC et PlayStation 4 également, c’est bien sur la Nintendo Switch que je l’ai choisi, disposant sur cette dernière de deux paires de tout petits JoyCons. C’est évidemment une approche différente du volant et pédalier de Vega Mike mais le plaisir est bien là, malgré la taille rikiki du contrôleur entre nos doigts. Je n’ai pour ma part pas senti une image manquant de piqué sur la Switch en jouant sur la TV, mais il faut admettre que le framerate souffre par moment déjà en 2 joueurs.

Qui viendra se mesurer à moi ?

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Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

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Cat Mario brise les codes

Cat Mario brise les codes

Déjà la 7° de cours du certificat en culture vidéoludique ! Cette dernière se posait les œuvres de fans détournant le jeu. Une première approche nous a mené à investiguer entre autres Des Machinimas, comme la série Red VS Blue, un SpeedRuns, un Let’s Play, une Fan Fiction mais également Cat Mario.

Spacewar! en fonctionnement sur l'ordinateur PDP-1, conservé au musée de l'histoire de l'ordinateur - Wikipedia
Spacewar en fonctionnement sur l’ordinateur PDP-1, conservé au musée de l’histoire de l’ordinateur – Wikipedia

Un petit coup d’oeil dans le rétro nous rappelle que jeu vidéo prend naissance en détournant l’utilisation d’un ordinateur qui n’était pas conçu pour jouer. A cette époque, on parlait déjà de hackers en ciblant ces jeunes étudiants bidouillant les mastodontes de leur université, donnant en autre naissance à Spacewar. On pourrait également s’arrêter sur le cas de Doom qui aura ouvert la porte au Modding, càd la pratique de modifier des éléments d’un jeu pour en changer des aspects esthétiques ou de gameplay. Aujourd’hui, certains jeux encouragent même le détournement en proposant dans leur menu une option “Modding”, il y a donc une anticipation du phénomène par les développeurs. « Est-ce encore du modding me dira Boris » ?

De fait, à partir du moment où l’éditeur ouvre la porte au modding, ce serait plus un héritage du détournement qu’un détournement en soi… Mais ce serait tout de même intéressant aussi d’aller à la rencontre du joueur afin de comprendre si il a ce sentiment de détourner le jeu de la sorte ou non… Là aussi son expérience antérieur aura un impact sur le sentiment de détourner le jeu, même si la « nouvelle version » de celui-ci ou de la licence ouvre grand la porte à cette pratique !

Notes de cours - Les règles dans le jeu vidéo
Notes de cours – Les règles dans le jeu vidéo

Détourner le jeu, c’est tout d’abord intégrer que celui-ci est régi par des règles. Certaines sont fixes et d’autres implicites. Détourner le jeu vidéo, c’est contourner ces règles, c’est contourner le “Play Model” (la meilleure manière de jouer.)

Le Modding s’inscrit dans un détournement du GAME, on va modifier les règles du jeux, du visuels, raconter une nouvelle histoire alors que les Let’s Play ou SpeedRun entrent dans le détournement par le PLay, on modifie l’approche du jeu.

On se posait alors la question, parmi les différents titres investigués en marge de cette journée, quel serait pour moi, l’œuvre la plus subversive, soit celle se présentant comme destinée à modifier le système mis en place en utilisant des valeurs antagonistes.

Pour ma part, c’est en jouant à Cat Mario que je me sens le plus proche de cette définition. De manière drôle, le jeu cherche à casser les codes de l’univers de Mario avec des ennemis qui tuent, des champignons qui tuent. Plus en profodondeur, tous les détails sont pris en compte, l’habitude du joueur plus aguerri est également pénalisée. Les stratagèmes de saut et course, apportent un retournement de situation. Clairement les valeurs de jeu de l’univers de Super Mario y sont complètement renversées.

Twine, un outil gratuit pour créer des Visual Novels

Twine, un outil gratuit pour créer des Visual Novels

Aujourd’hui, j’ai eu l’occasion d’échanger un peu avec les autres apprenants du certificat. Pas si facile de retenir qui est qui dans le Tchat de Zoom. Il faudrait peut-être que je me mette à être plus actif sur Discord… Well, parmi les différentes directions prises par ceux-ci, l’idée de Visual Novel et d’Escape Game sont régulièrement ressortis. C’est une approche finalement « simple » qui permet d’intégrer des activités vidéoludiques sans se lancer dans grands projets pharaoniques. Intéressant à investiguer pour de futurs projets. Je me note donc de côté Twine 2.0 un outil open-source téléchargeable gratuitement qui permet de créer des Visual Novels dans une approche proche du branching narrative.

Les Visual Novels ou Interactive Graphic Novel sont finalement une sorte de livre dont vous êtes le héros en BD. Ce format de jeu a beaucoup de succès côté nippon mais peut-être vous souviendrez-vous que j’avais testé sur ce blog il y a quelques années deux projets français particulièrement réussis : City of Love : Paris et Along the Edge. 

En y regardant bien, l’outil ne semble peut-être pas si facile que cela à prendre en main, impliquant de beaucoup jouer dans des bouts de codes HTML5/CSS3 dirait-on, peut-être sera-t-il intéressant de poser la question à Thierry qui avait l’idée de partir sur un autre outil. (Tyranobuilder).

Quelques projets réalisés avec Twine dispo sur itch.io :

https://natnatart.itch.io/a-tale-at-the-bonfire
https://itch.io/games/top-rated/genre-visual-novel/made-with-twine

Un petit “City of love” avant d’aller dormir ?