La saison des brocantes ne m’avait pas apporté de grandes découvertes cette année jusqu’à aujourd’hui ! Comme vous le savez, j’aime à retrouver les artéfacts vidéoludique qui ont marqué ma vie de joueur afin de pouvoir compter leurs histoires et analyser plus en détail ceux-ci ! Si j’ai un attrait important pour tout ce qui tourne à Nintendo, il me faut avouer que les jeux PCs du début des années 90 sont probablement ceux qui m’ont marqué le plus !
S’ils se vendaient à l’époque dans une belle boite en carton, accompagnés de nombreux documents aux côtés des disquettes, voir du CD-Rom contenant le jeu. A cette époque, nous nous copions simplement des versions pirates sur des disquettes vierges, ce qui rend aujourd’hui pour moi encore plus magique la prise en main d’un jeu originale de cette époque.
Dans cette bulle temporelle du début des années 90, de nombreux jeux sortent du lot et font partie de mes coups de coeur ! C’est que techniquement, les jeux sur PCs troquent leurs affreuses couleurs criardes pour gérer 256 couleurs avec les cartes VGA. Que le bliiip bliiip déprimant du PC Speaker se remplacent par des cartes son Sound Blaster proposant des musiques polyphoniques et des bruitages. Que les jeux s’étalent sur plusieurs disquettes à installer sur un disque dur et qu’enfin, la 3D en temps réel, certes encore très basique, vient bouleverser les classiques jeux de la génération 8 bits tant sur console que sur micro ordinateur !
L’un de ces titres qui changent la donne, c’est Another World(Delphine Software, 1991)
Aujourd’hui, Another World reste un jeu vidéo encensé qui aura marqué l’histoire du jeu vidéo. Réalisé par Eric Chahi, seul aux commandes, il représente ce qui deviendra bien plus tard le défi des concepteurs de jeux du courant « Indie ». En effet, avec son nouveau jeu, il souhaite proposer un mélange entre les jeux d’action et d’aventure de l’époque tout en apportant une couche narrative immersive, une première !
Quoi de mieux que cette vidéo de Gamekult proposée il y a 10 ans lors du vingtième anniversaire d’Another World pour vous replonger dans cette époque !
Installée dans la maison depuis 2014, la WiiU aura clairement été « La Console Familiale » durant 8 années et ce malgré l’achat d’une Nintendo Switch pour papa en 2019.
Chaque semaine depuis plusieurs années déjà, les enfants ont construit une incroyable ville en commun sur l’édition Nintendo WiiU de Minecraft mais voici près d’un an que le fiston demandait la version Switch, et je dois bien admettre que j’ai longuement ralenti la demande.
Tout d’abord, nous étions « full équipés » en manettes pour qu’ils puissent jouer tous les 4 sur la WiiU. Passer à la Switch imposait l’achat de plusieurs manettes compatibles ! De plus, restait le problème de ne pas pouvoir récupérer leurs créations,… comme s’était déjà le cas avec la version sous Windows, rapidement abandonnée après achat.
Néanmoins, une petite recherche sur le net m’avait permis de trouver de nombreux articles et tutoriels sur Youtube présentant la possibilité de pouvoir importer très simplement ses créations de la version WiiU à la version Switch… Chouette !!!
Voici la procédure (Mojang a dédié une page exprès illustrée):
- Allumez votre Wii U et votre Switch, en mettant la Wii U sur la télé et la Switch en nomade, lancez le jeu sur chacune d'elles et soyez connecté(e) sur le même réseau local.
- Sur Wii U, allez sur la sauvegarde désirée et appuyez sur X pour révéler les options de sauvegarde. Sélectionnez "Transférer vers la Nintendo Switch", un écran de transfert se lance.
- Il se poursuivra si vous acceptez le transfert sur Switch, passez donc sur cette console. Dans l'écran de chargement des sauvegardes, appuyez sur Y : "Transférer depuis une Wii U". Confirmez et le transfert se lance alors sur les deux machines. Une fois terminé, appuyez sur OK : votre monde est à présent sur la Nintendo Switch.
Source : Nintendo Everything
Oui, mais ça c’était avant !
Charly a reconstruit la Media Cité de Liège dans Minecraft – Janvier 2020
Mais la déception sera vite là ! Cette solution n’est possible qu’entre la version WiiU et Minecraft : Switch Edition 2017. Une version téléchargeable temporairement jusqu’à la sortie officielle le 21 juin 2018 d’un tout nouveau Minecraft pour la Switch.
As of June 21, 2018, Minecraft: Nintendo Switch Edition (2017) is no longer available for purchase from the Nintendo eShop. Existing owners can continue to play. Existing owners will be able to download this version again if needed (Help center Minecraft)
Il est pourtant possible depuis cette nouvelle édition, celle que l’on trouve maintenant sur l’eStore ou dans le commerce de pouvoir convertir les créations de l’ancienne version Switch à la nouvelle… mais plus directement depuis la WiiU !
J’ai eu beau toquer un peu partout, aucune réponse de Nintendo ou de qui que ce soit. La seule option serait de pouvoir télécharger l’ancienne version Switch 2017, ce qui ne peut être fait que depuis le compte qui avait au préalable télécharger cette version !
Je vais encore tenter de lancer une bouteille à la mer…
Entre les sessions de grande aventure sur Horizon : Forbidden West, je garde bien sur un œil sur les nouveautés et titre à venir. Certes le temps me manquerait si je voulais gouter à tout cela, mais c’est aussi un peu l’idée de pouvoir rebondir lorsque les promos de jeux Indie qui pourraient me plaire se manifesteront !
Au programme Lunark, Scaled Stone Seeker, Baldo : The three fairies, Two Point Campus, Before We Leave, Tunic, Anno 1800 et Imp of the Sun
Johan Vinet @johanvinet · 17 mars
Je n’en ai pas tant parlé par ici, mais sur Twitter, je garde toujours un œil sur la sortie de Lunark que mon frère et moi suivont depuis quelques années ! Ce titre à l’ancienne, inspiré tant par le style et l’univers que par sa méthode de création en rotoscoping rappelle les jeux Flashback et Another World. Le titre est d’ailleurs disponible sur Steam, mais c’est en version Nintendo Switch que je m’y intéresse, afin de pouvoir en profiter de la meilleure manière qui soit !
Je suis également cet étrange projet Indépendant Scaled Stone Seeker un titre d’action/aventure rétro qui propose une approche visuelle assez particulière avec des sprites en 2D dans un univers en 3 dimension. En image fixe, le résultat semble assez classique, mais le travail du petit studio Stone Lab sur cette technique est assez impressionnant !
StoneLab Studio
@stonelabstudio
·
29 mars
Testing stamina and health system with with our friend the goblin. Better watch out with that spear! #ScaledStoneSeekers #gamedev #indiedev #indiegame #pixelart
StoneLab Studio
@stonelabstudio
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29 mars
Testing stamina and health system with with our friend the goblin. Better watch out with that spear! #ScaledStoneSeekers #gamedev #indiedev #indiegame #pixelart
C’était il y a aujourd’hui 12 ans, le frangin et moi prenions l’autoroute jusque à la cité carolo afin de rejoindre une bande d’amoureux du Commodore 64 autres vieilles machines. Là, trônant dans le salon, une étrange machine aux allures de mini-borne d’arcade s’anime de rayons lumineux. « C’est la Vectrex ! »… Alors que je commence tout juste à me dire que je m’entourerais bien de quelques artéfacts vidéoludiques, cette machine allait devenir mon Saint Grââl !
Mise en vente sur le marché américain en 1982, la console développée par Jay Smith a de nombreux arguments face aux consoles de salon de l’époque que sont les déjà vieillissantes Atari 2600, la console Intellivision de Mattel, la Coleco ou encore la nouvelle Atari 5200. Tout d’abord, pas besoin de brancher votre Vectrex sur la télévision du salon, la console « transportable » intègre son propre écran ! Plus étonnant encore, là où les différentes machines de l’époque reposent sur des images bitmaps faites de gros pixels, la Vectrex mise sur une animation en images vectorielles, ce qui lui confère aujourd’hui un look néon totalement rétro-futuriste qui ne laisse évidemment pas indifférent ! Afin de donner une identité propre à chacun des jeux, un layer de couleur se pose par dessus l’écran monochrome afin d’approcher encore un peu plus de l’ambiance borne d’arcade de l’époque !
Chez nous, en Europe, la machine arrivera en 1983 après le rachat de GCE par la marque MB, bien connue aujourd’hui pour ces nombreux jeux de société. Avec la Vectrex, MB avait de quoi concurrencer Mattel et son Intellivision. L’aventure Vectrex se terminera rapidement, dès 1984, à l’image de nombreuses autres aventures américaines, suite à l’épisode du « Crash du Jeux-Vidéo ».
Minestorm – Vectrex (GCE, 1982) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.
Voilà 10 ans maintenant que la Vectrex de mon ami Vega trône parmi les plus belles pièces de mon petit musée. J’ai assez vite pu goûter à d’autres jeux que Minestorm, un clone d’Astéroïd intégré dans la console. En effet, j’ai la chance de disposer d’une cartouche « Multi-game » tout ce qu’il y a de plus atypique. Une jolie bidouille qui intègre les quelques jeux sortis officiellement ainsi que plusieurs Homebrew ou jeux non-édité datant de la fin des années 90. Rien d’illégale à tout cela, puisque comme le précise l’équipe d’Obsolète Tears, la machine et les titres en lien avec celle-ci sont libre de droit tant qu’aucune commercialisation n’en est faites.
Les droits revirent à leurs concepteurs, Smith Engineering. Ces derniers firent preuve d’une grande bonté en laissant les droits sur cette machine et tout ce qui l’entoure libre tant que l’on ne ferait pas d’argent sur leur dos. Une idée que beaucoup feraient bien de prendre devant l’engouement de l’émulation ces derniers temps. Il en résulte que cette machine est toujours vivante, certains passionnés sortant encore de nouveaux jeux ou de nouveaux accessoires. (Obsolète Tears)
Spike – Vectrex (GCE, 1983) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.
Côtés jeux, ont retrouve en majeur partie des adaptations assez réussies au format fil de fer des classiques jeux d’arcade de l’époque. Star Wars, Astéroïd, Pac Man, Battle Zone, Berzerk, Scramble… Tous ont si pas leur adaptation, un petit clone assez similaires ! Si plusieurs titres restent finalement dans un gameplay assez « plat », les titres les plus impressionnants sont ceux qui offrent des environnement en 3D ! Rien que l’intro de Minestorm avec l’arrivée du vaisseau en 3D qui traverse l’écran pour vous projeter dans l’action est d’un bluffant encore aujourd’hui ! Mais d’autres vont encore plus loin. Il y a Starhawk qui vous propose un combat spatial digne de la fin du premier épisode de Star Wars dans l’étoile noire. Fortress of Narzod ou Pole Position font clairement partie des jeux que j’aimerais pouvoir découvrir. Je me contente de l’originale simulation de vélo « Tour de France » pour me faire une idée d’une course en 3D sur Vectrex. Il y a enfin Spike qui propose un titre dans l’esprit des premiers jeux de plateforme Panic, dans une univers de murs et d’échelles en 3D.
Bref, fin de l’année dernière, j’ai eu la chance de récupérer via Rock’n Guming quelques boîtes, manuels et surtout « layers » pour compléter ma collection, de quoi pouvoir « enfin » envisager réaliser un petit shooting photo RetroGaming dédié à la console !
Scramble – Vectrex (GCE, Konami, 1982) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.
C’est une boutade de vieux, Aladdin était-il meilleur sur la console Super Nintendo ou à la concurrence sur la SEGA Megadrive. En réalité, l’épisode « Nintendo » développé par Capcom est resté assez longtemps exclusif à la 16 bits de Nintendo avant un premier portage sur Game Boy Advance. En revanche, celui développé par Virgin a eu droit différentes adaptations sur Ordinateur mais également sur NES et sur Game Boy. Près de 7 ans plus tard, c’est encore cet épisode qui va être adapté sur la nouvelle portable en couleur de Nintendo et il faut bien reconnaitre que ce portage est particulièrement réussi, oh surprise !
S’il est probable que le portage s’inspire du code d’origine de la Game Boy Monochrome, on y retrouve d’ailleurs également les quelques ralentissements lorsqu’il y a un peu trop d’objets à l’écran, en revanche, visuellement, il ne s’agit pas d’une simple colorisation des sprites, c’est tout un travail d’orfèvre qui a été réalisé afin de retrouver l’ambiance de l’épisode originale de la 16 bits de SEGA. Wouw, c’est beau et il faut bien admettre que la jouabilité est au rendez-vous.
Le jeu est-il un peu plus facile ? Je me suis parfois demandé si l’on ne m’avait pas glissé quelques options de bonus et vie supplémentaires, mais je ne m’en plaindrais pas, histoire d’arriver jusqu’au niveau suivant !
Côté musique, ça colle… On s’étonnera évidemment de ne pas retrouver « Ce rêve bleu » en musique d’intro !? Conflit sur les droits d’auteur, c’est possible.
Si vous n’avez pas encore cette cartouche dans votre collection Game Boy Color, foncez !