Archives de
Month: mars 2012

J’ai découvert Merlin

J’ai découvert Merlin

Si vous l’ignorez, depuis l’année dernière je suis passé en quête de trouvailles de vieux jeux vidéo essentiellement en Game Boy et Game Boy Color. J’avais notamment découvert Merlin titre sorti en 2001. Le premier essai avait été peu concluant alors que la critique lue en diagonale m’avait pourtant orienté dans ma sélection. Mais la piètre lisibilité sur les Game Boy Color et un petit soucis de réponse de boutons rendaient le jeu assez peu agréable.

Je m’y suis replongé depuis lors sur une GBA SP, arme de guerre pour les titres GB, GBC et les aventures du magicien y étaient plus intéressantes. Graphiquement Merlin est réussi avec même de jolies illustrations dans l’intro. La musique est correcte, sans plus. C’est surtout le gameplay qui m’a plu. Si je l’avais pris pour un jeu de plateforme très basique et difficile (on meurt au premier contact), C’est que je n’avais envisagé Merlin comme un mélange entre un shoot m up et un jeu de plate-forme. Un Run n Gun donc. Des gemmes de pouvoir permettent de modifier la manière dont notre héros combat ses ennemis. Un Troll fait office de premier boss et avec un peu de temps, on peut même grimper sur un tapis volant pour une phase de jeu encore plus shoot’m up.

Le titre es vu comme trop facile, l’accès à un code de niveau en fin de stage y est pour beaucoup… À croire que plus personne n’a songé à ré exploiter les codes planqué à la Titus.

Bref, je vous fait découvrir Merlin grâce à la nouvelle caméra qui me permet de vous offrir une petite visite du jeu comme si vous y étiez, méthode que je n’hésiterais pas remettre sur la table !

Trine, deuxième essai !

Trine, deuxième essai !

En réalité, l’histoire commence fin 2008. Je découvre alors le jeu Super Stardust HD sur le Store Playstation. Je tombe alors sous le charme dans la bande son éléctro de ce shoot’m up signée par un ancien de la démoscène Ari « DJ Artz » Pulkinnen. En suivant la trace de ce dernier, je commence à suivre la réalisation du premier Trine dont il réalisera la bande son. Dans un style radicalement différent, Trine se plaçait dans un univers médiéval fantastique et là encore Ari Pulkinnen allait sublimer le résultat déjà époustouflant du nouveau titre de studio Frozen Bytes.

Le concept de Trine est le suivant : Trois héros aux pouvoirs et compétences bien différentes. Un magicien pouvant faire léviter des objets, un guerrier habile à l’épée et pouvant se protéger de son bouclier et une voleuse, svelte et souple maniant l’arc à flèche et le grappin. Les niveaux mélange de plate-forme et de réflexion demanderont aux joueurs d’alterner avec ingéniosité le choix de son personnage.

Évidemment, le concept n’est pas sans rappeler un grand hit de mon enfance : The Lost Vicking (Silicon & Synapse, 1992) développé pour la Super Nintendo auquel j’ai joué essentiellement en version PC MS-DOS. On y dirigeait 3 vaillants vickings aux compétences complémentaires. Erik pouvant sauter et foncer dans des murs, Baleog combattre à l’épée et sauter, quant au dernier, Olaf, il pouvait protéger ses camarades de son bouclier ou s’en servir pour les porter. Certains plus anciens se souviendront peut-être même de Metal Mutant, un jeu sorti à la fin des années 80 où il était nécessaire d’utiliser les capacités différentes de trois robots pour progresser dans l’aventure.


Trine puise donc indéniablement dans le concept, même si ici, il ne faudra pas songer à prendre soin de ses camarades laisser dans un coin de niveau. Fin 2009, Trine voit le jour et reçoit les éloges de la presse. Attendant le titre depuis longtemps, je fonce alors sur la version Démo. De très beaux graphisme, une jolie bande son et même un doublage en français apportant un élément narratif indéniable… Pourtant, je n’accroche pas.

Du fond de mon canapé, je distingue mal mes personnages se promenant dans la nuit, je ne viens même pas au bout de la démo et il faut bien l’avouer, le prix de 19€ pour un jeu dématérialisé me rebute fortement !

Je suivrais donc à peine la sortie de Trine 2… Un screenshot très coloré me confortera dans l’idée que « Ouaip, c’est beau, mais on ne voit pas son perso ! »… Pourtant, je télécharge quand même la démo il y a quelques semaines… Juste parce que mon frangin Pype, il l’avait bien aimé ce premier Trine.


Hier donc, pendant que madame faisait la sieste dans le fauteuil, la PS3 restée allumée,… je lance la démo. Ah ben dit, c’est drôlement plus coloré et chatoyant que le premier Trine… Moins loin de ma télévision, je peux même profiter agréablement des subtilités du décors… En avant pour une démo incroyable. Romancée, pimentée,… ouf je vois à peine le temps passé que j’en arrive à l’énigme de l’escargot géant… et là voilà que la petite voix m’interpelle… Et oui, c’est déjà fini, vous ne pourrez même pas combattre la grenouille géante !!


Quoi, comment ça, mais si, moi je veux la combattre… Alors, venez vite acheter la version complète de Trine 2… Mais que oui, à 7,99€ pour un bijou pareil, je ne vais pas me faire prier… et quand bien même je vais devoir rejouer tout ce que je viens de faire… c’est tellement beau que je pourrais regarder jouer madame et le frangin sans soucis !

Alors, c’est vrai que Trine 2, du fond de mon canapé sur mon modeste écran de 72cm… cela manque un peu de visibilité, mais bien moins que dans la première aventure. Mais vraiment, là j’ai eu un énorme coup de cœur et j’espère vraiment que madame accrochera autant que moi !

Le jeu peu d’ailleurs prendre une dimension bien différente en coopération puisqu’il est possible de jouer en simultané jusqu’à 3. Il faut évider alors se donner des coups de mains pour progresser demandant parfois de re-réfléchir leurs résolutions. De plus les personnages pourront améliorer leur compétences en cours de jeux… un petit aspect RPG en plus !

[youtube _oPNNISvvdk]